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Shangols
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21 juillet 2011

Railroaded ! (1947) d'Anthony Mann

"All those monkeys are all alike. The minute they're caught they go yellow. The more I see them the more I like my dog. At least he's got integrity."

"You know there's only two kinds of animals that make war on their own kinds : rats and men. And men are supposed to be able to think."

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Trois films noirs en un an pour le gars Mann (T-Men, Desperate) qui s'avère toujours une valeur sure. Il met en place cette fois-ci un quatuor de personnages - la blonde vénale (Jane Randolph), la brume mimi tout plein (Sheila Ryan), le malfrat qui a la gueule de l'emploi (John Ireland) et le flic pugnace (Hugh Beaumont) - qui vont sans cesse se tourner autour. John et Jane ont planifié un vol qui était censé être du velours, la Jane qui travaille dans la boutique où se trouve la thunasse ouvrant elle-même la porte aux deux voleurs. Seulement forcément, il y a un imprévu, un flic intervient et l'un des deux hommes est touché. John laisse celui-ci chez le docteur et lui demande de dire qu'il a fait le coup avec un certain Steve Ryan - ils ont qui plus est laissé sur place des indices pour que tout l'accuse... On se marre quand le flic se rend chez la belle Sheila Ryan (qui incarne... Rosie Ryan - po beaucoup d'inspiration au niveau des noms) pour venir arrêter son frère Steve : celui-ci a l'air doux comme un agneau et semblerait ne pas pouvoir faire de mal à une broche... Hugh Beaumont, malgré les protestation de Sheila, arrête le gars mais ne tarde point à deviner qu'il y a anguille sous roche... Si, de son côté, la Jane - qui a fait un faux témoignage et a accusé Steve - commence à se méfier du John prêt à tout pour assurer ses arrières, la belle Sheila se voit nantie de deux chevaliers servants (Hugh et John) prêts à l'aider pour disculper son brother... Jolis chassés-croisés "sentimentaux" même si on sait que, chez Mann, tout cela risque de finir de façon... euh, un tantinet brutale.

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Pendant que la "romance" entre le flic et Sheila tarde à vouloir dire son nom, les claques et les balles volent : John, qui n'est pas le genre de gars à tergiverser, n'est jamais le dernier pour balancer une beigne à une Jane qui se met de plus en plus à craindre son "compagnon" : John ayant flingué sa collègue (l'autre témoin du casse qui manquait de tout faire foirer), elle se dit que la prochaine bastos risquerait bien d'être pour elle. Mann nous gratifie également au passage d'un magnifique crêpage de chignon entre les deux donzelles Jane et Sheila (le roulé-boulé sur le canapé vaut à lui seul le coup d'oeil). L'étau commence à se refermer sur notre John qui, acculé, va commencer à tirer sur tout ce qui bouge - fait pas bon en effet, surtout dans le dernier quart d'heure, se retrouver en sa compagnie : à peine le temps de se "retourner" qu'un coup de feu sec comme une trique résonne... Même si le scénario ne fournit que peu de surprises (et que dire de ce happy end mou comme une chique...), l'atmosphère demeure tout du long relativement tendue (sympathique petit jeu du chat et de la souris entre les deux hommes qui convoitent Sheila et qui culminent lorsque les trois se retrouvent réunis autour de la même table dans la boîte de nuit). Efficace sans être non plus peut-être toujours trépidant, un noir - qui bénéficie de quelques petites réparties savoureuses - sur de bons rails...

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