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GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
17 avril 2016

SERIE : Rick and Morty - saison 2 (2015)

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Une saison 2 toujours aussi délirante qui nous emmène dans des dimensions spatio-temporelles démultipliées (l'excellent premier épisode qui donne le la) et dans des univers de plus en plus loufoques. Rick and Morty ne cesse de poser des questions cruciales : comment comprendre, par exemple, les relations tendues dans un couple (le pater et la mater se retrouvent en stage sur une planète où leur inconscient prend la forme de monstres) ou cela vaut-il vraiment le coup de se faire enlever le pénis pour le greffer sur un puissant individu de la galaxie (avec en guest star Mister Werner Herzog himself qui fait un petit laïus sur les êtres humains et leurs discussions drolatiques autour de la taille de leur pénis : incontournable) ? On l'aura compris, il s'agit bien d'une série capable à chaque épisode de vous faire sentir plus léger.

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Le grand-père est toujours aussi azimuté, le chtit Morty découvre peu à peu les vicissitudes de la vie et le gouffre sans fond de son inconscient (le terrible épisode où il est question d'une journée de "purge" sanglante en territoire quaker) et le pater, au chômage, continue d'incarner les couillons de service, prêt à tout pour se faire des amis (le second épisode où il se retrouve parmi des dizaines d'avatars de lui-même est ainsi relativement gratiné)... Chaque épisode repose sur des délires absolus, qu'il s'agisse d'explorer l’intérieur d’un moteur pour aller à la rencontre des « micro-organismes » qui le font fonctionner (avec au sein même de ce moteur des mini-univers inclus dans de mini-univers... Inception est là encore jamais loin) ou de se débarrasser des individus parasites dans une maison, individus qui apparaissent chaque fois qu'il y a un nouveau flash-back sur un souvenir à la con  (un épisode de fous furieux où des dizaines et des dizaines d'individus finissent par envahir le cadre... sans parler de la présence énigmatique d'un sixième personnage principal, et ce dès le générique d'ouverture, et de cette fin absolument inattendue). Bref, entre deux rots du gars Rick, c'est encore une saison très riche au pays de la déconne, où l'on explose du monstre à foison tout en se posant des questions existentielles. Encore une fois, chaudement recommandé pour tous les esprits un peu blasés. Une vraie poilade (gore) intergalactique.

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