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18 avril 2009

Fellini : Je suis un grand menteur (2002) de Damian Pettigrew

55210Fellini filmé souvent plein écran s'explique en long et en travers sur le plaisir qu'il trouve à jouer au grand démiurge de son propre univers. Se considérant comme pleinement chanceux dans les rencontres personnelles (la Giulietta) et professionnelles (el Mastroianni entre autres...), il a le sens des formules pour qualifier son propre itinéraire : il se compare ainsi notamment à un train allant de station en station (ses propres films) comme si son chemin avait été tracé d'avance... On pourrait d'ailleurs presque en conclure que Le Voyage de G. Mastorna, film sans cesse remis pendant 30 ans, constituerait le terminus, sûrement réalisé dans un petit coin du 7ème ciel (7ème art, 7ème ciel, mouais...). De son rôle sur un plateau, Fellini, qui avoue alors entrer dans un état second, préfère évoquer sa grande disponibilité avec ses collaborateurs (qui tempèrent souvent le bonhomme) plutôt que de laisser la place à une quelconque improvisation. S'il considère les producteurs comme des personnes contre lesquelles il faut se battre (Daniel Toscan du Plantier semble confirmer...), les acteurs ne sont pour lui que de simples marionnettes - quelques séquences de tournage le montrent d'ailleurs diablement dirigiste pour ne pas dire pointilleux -, lesquels, comme il le dit assez humblement, n'ont pas lieu de se plaindre dès lors que le marionnettiste est bon. Les deux acteurs anglo-saxons interviewés, Terence Stamp et surtout Donald Sutherland, n'ont pas l'air d'ailleurs d'avoir gardé un excellent souvenir de leur collaboration avec le maestro, notamment par rapport à la définition de leur personnage... Hitch, Fellini, même combat apparemment. Côté italien, Roberto Benigni est enthousiaste mais de toute façon parlerait-il de ses chaussettes sales qu'il le serait; quant à Mastroianni, que certains collaborateurs de Fellini évoquent, il semblerait qu'il arrivait sur le plateau toujours totalement vanné, se glissant dans son personnage totalement à la coule avant de dormir entre deux prises - pas prise de tête, le Marcello, au niveau de la direction d'acteur. Il est aussi question de l'importance de la lumière dans la mise en scène des visions du cinéaste (la sublime mer reconstituée en studio d'Amarcord) ou encore de l'écriture commune des scénarii avec le brave Tullio Pinelli. Entre les interviews, quelques jolis plans sur des lieux de tournage felliniens filmés à l'époque du doc - toujours assez émouvant, m'est avis - et de très nombreux extraits (au final cela doit constituer sûrement la moitié du film, fellini_je_suis_un_grand_menteur_federico_fellini_sono_un_grand_bugiardo_2002_ba_et_extraitsun peu facile...) avec surtout de multiples passages de 8 1/2 et du Casanova. Bon pas inintéressant d'écouter le maestro disserter sur son art mais pour une analyse de ses oeuvres, il faudra se rabattre sur autre chose (on peut aussi très bien revoir tous ses films in extenso, on s'y attèle avec un plaisir gourmand...)

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