Cape No. 7 (Hái-kak chhit-ho) (2008) de Wei Te-Sheng
Gros succès apparemment à Taïwan, j'ai voulu tenter cette comédie romantique qui mêle gentiment Japonais et Taïwanais ("Aimons nous les uns les autres", cool). Et ben, c'est cucul la praline en diable. On risque vraiment po un oedème au cerveau à suivre en fil narratif ce groupe de musiciens qui répètent en attendant le grand soir : il y a également forcément une simplette historiette d'amour entre le chanteur super rebelle (il se rase pas le bouc et a l'air d'être constamment constipé) et une mimi japonaise, dans le genre : "on se déteste" puis "on s'aimera pour toujours et même après"; en filigrane, histoire d'enfoncer le clou dans le romantisme nostalgique, la lecture de lettres retrouvées (notre chanteur est postier à mi-temps) entre un Japonais qui a quitté Taiwan en 45 et sa douce. C'est radicalement pour toute la famille, émaillé de gagounets bien gentillets et de chansons fleur bleue comme on les craint. Bref, pas vraiment ma tasse de thé (un truc qu'il faudrait noyer avec un litre de whisky), mais faut parfois tenter. Mauvaise pioche. Bon, allez, changeons de cap...