Happy Feet (2006) de George Miller

Après les canards, les pingouins et les manchots (ouais, c'est des journées avec de gros maux de tête tout ça) et dès le début on se dit que la Marche de l'Empereur a fait des petits et qu'en plus ils ont piqué certaines idées de mon sketch (B*s*ien était témoin, bon sang). Ca chante à tout va (le pingouins tout comme le Chinois -en toute bonne foi - se séduit en faisant des karaoke, j'invente rien, promis) et la BO avec ses 3000 reprises remixées donne l'impression en fermant les yeux d'être dans un remake de Moulin Rouge (sûrement en plus à cause de la Kidman): là, on commence à craindre le pire. Et puis bon, on se décide d'être bon enfant, de rire quand la petite queue du héros se trémousse, ou quand il fait des claquettes pour se chauffer les pieds, de garder la bouche mi-bée lorsque notre manchot glisse à toute blinde sur la neige ou est poursuivi par une grosse bébête des fonds des mers, sachant de toutes façons par avance que tout va se finir avec une morale à la Nicolas Hulot dans le genre "con d'humains, arrêtez de pêcher dans les eaux polaires, vous allez affamer nos amis bi-colores" (le CO2 par exemple tu peux, t'es aux Etats-Unis quand même): le genre de mise en garde qui sert à que dalle, c'est un peu comme pisser dans une cuve à mazout mais c'est le genre d'argument où personne ne peut être contre (à part les pêcheurs mais ils ont po la télé dans cette zone). C'est sûr qu'après un Kiarostami c'est moins prise de tête - plus ditrayant aussi - plus concon quoi. A voir avec une pizza, voilà, c'est ça.