La Comtesse de Honk-Kong (A Countess from Hong Kong) (1967) de Charles Chaplin
Les présences de Marlon Brando et de Sophia Loren ne suffisent pas à sauver du naufrage cet ultime opus du maître. Oui les Russes blancs sont venus à Shanghai en 1920, voilà pour l'intérêt historique. Pendant une heure, Brando et la Sophia s'entendent comme chien et chat puis tombent dans les bras l'un de l'autre d'un coup d'un seul, et le Marlon est prêt à tout sacrifier pour suivre sa promise. Les pauvres gags à chaque coup de sonnette où elle doit se cacher (elle voyage clandestinement) sont pathétiques, la caméra qui bouge pour faire croire que le bateau tangue est pathétique (c'est pas le même qui a réalisé L'émigrant, quelques 50 ans plus tôt, c'est pas possible...), les acteurs sont souvent filmés frontalement, bien face à la caméra s'il vous plaît, ce qui ajoute au côté ultra théâtral du bazar, les images d'archives insérées pour faire "comme si" sont ultra laides, les dialogues sont pauvres, et la direction d'acteurs est vraiment free lance: certes c'est Brando et Loren mais bon, un peu de feeling et d'entrain que diable... Vais pas non plus me déchaîner et disons simplement pour conclure que la musique sirupeuse avec 3000 violons composée par le Chaplin s'écoute tout de même gentiment. Promis, un jour on parlera avec le gars Bibice de Woman of Paris, un des multiples chef-d'oeuvre du Charlie pour ne pas avoir que cette note terne sur ce chtit blog.