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11 avril 2018

The Man with two Faces (1934) de Archie Mayo

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Une adaptation d'une pièce de théâtre filmée de façon très théâtrale, trop à plat, pour donner un quelconque relief à ce crime presque parfait... Pour ne rien divulguer de l'intrigue, résumons seulement le début du récit (il y a un twist dans le dernier tiers que les plus avertis devineront... trop rapidement) : les acteurs sortent de scène, ils sont radieux, si ce n'est ce grincheux de Edward G. Robinson connu pour être le micro Bacri de son époque (et qui traite, soit dit en passant, sa compagne comme une merde)... Sa sœur (Mary Astor), notamment, est radieuse : la pièce est un succès et elle a retrouvé l'amour dans les bras de son producteur - son ex était un tyran et un malfrat, il fut assassiné, bon débarras... Petite soirée entre amis qui sera soudainement interrompue par... l'ex, revenu des morts et revenu pour emmerder son monde (Louis Calhern prenant des grands airs inquiétants mais n'en ayant pas toujours l'air) ; il téléguide Mary Astor au doigt et à l'œil comme s'il s'agissait d'une marionnette hypnotisée (et Mary Astor de jouer alors comme un cierge). Ce type est un butor, un salaud, une crapule que tout le monde veut éliminer... Survient alors un étrange personnage, un certain Chotard à l'accent français dont les intentions ne sont pas forcément très claires. Mystère, mystère.

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Un scénar à tiroirs (enfin, deux tiroirs, aussi limités et peu profonds que dans une table de chevet), des acteurs en représentation (♪and here's to you Mr Robinson♪) et une enquête qui patauge avant the coup d'éclat (pour ne pas dire the dénouement... qui sera d'ailleurs pas si dramatique... ou disons qui sera surtout "art dramatique" ahah, si je peux apprécier mes propres jeux de mots à la con). A l'image du personnage d'Astor, tout semble un peu trop téléguidé et manquer de sève pour vraiment nous tenir en haleine (j'ai dû baisser la garde et les yeux juste avant la "résolution" du bazar... Je fus bon pour un ptit retour en arrière de cinq minutes, histoire de garder contenance avant ma petite chronique). Bref, un rôle sur mesure pour Robinson qui semble plus se bluffer lui-même que le spectateur. Infra Mayo.

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