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Shangols
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4 janvier 2012

Au Service de la Loi (Sergeant Madden) (1939) de Josef von Sternberg

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Sergeant Madden n'est pas la connue des œuvres de Von Sternberg et mérite franchement de le rester. Aucun doute qu'il traversait alors une mauvaise passe que l'excellent The Shanghai Gesture fera bienheureusement vite oublié. Dès le départ avec cet "hommage aux flics de nos rues", on ne peut s'empêcher de grincer des dents. Merde, un film pour Claude Guéant. Cela ne s'arrange pas vraiment lorsqu'on découvre le fameux Sergent Shaun Madden interprété par Wallace Beery ; le type dégouline tellement de bonhomie qu'on se croirait devant une vieille série ricaine à deux boules. Quand le sergent commence d'adopter des gamins à tour de bras (son collègue est mort, allez hop, viens fiston à la maison ; il fait une tournée de nuit : ohhh une chtit machin tout mignon qui pleure dans un panier - zoouuh, à la maison), on se dit qu'on n'est pas vraiment parti pour voir le film le plus subtile du Josef... Comme le sujet n'est tout de même l'élevage de nourrisson, on se tape une ellipse d'une bonne vingtaine d'années et retour chez les Madden : la femme est morte, ah, Shaun est toujours flic, son fils légitime, Dennis, marche sur les traces de son pôpa, le gamin adopté, Albert, a pas l'air bien fufute mais semble tout de même bien brave, quant à la fille du panier (Laraine Day, bien gentille fifille) (récupérée en fait par sa mère quand elle était bébé), elle revient d'Europe pour vivre chez les Madden... On sent les deux garçons tout excités par cette chair fraîche peu farouche qui vient squatter chez eux (elle embrasse tout ce qui ressemble à un Madden) et on sent venir l'histoire de jalousie à la con. En fait pas vraiment, on va surtout suivre la carrière de Dennis, un flic aux dents longues, qui ne va pas tarder à se révéler un gros fumier : un jeune gamin chipe une connerie dans un magasin, Dennis part à ses trousses,  pan ! il l'abat dans le dos et s'en félicite comme un gros chacal... Sympa comme hommage aux flics...

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Le vieux Wallace Beery est dans tous ses états - con de fils alors que les deux autres enfants sont des crèmes - et n'a pas encore vu le pire. Dennis, après que le malfrat du coin lui a tendu un piège pour l'impliquer dans une sale histoire de vol, va totalement partir en vrille et devenir un maxi gros con en cavale : tueur de flics et de voyous, braqueur de banques, il file un super mauvais coton... Son père le renie forcément et va tenter de le coincer - le suspense est torride (je dormais, je crois) : qui du père ou du fils va oser tirer sur l'autre ? (on s'en fout complètement, mais faut bien que je fasse genre...). Une histoire dessinée à gros gros traits que Von Sternberg semble avoir pris plaisir à filmer... platement... A peine un ou deux plans sur son héroïne (qui n'a guère d'aspérité, la pauvresse), deux ou trois courses-poursuites toutes molles, bref pas de quoi sauter au plafond - ce qui tombe assez bien en ce mercredi aprème vu que je me demande si hier soir on a po un peu abusé du rhum (ça m'étonnerait quand même que ce soit l'un des deux chats qui ait mis une telle claque à la bouteille, marcherait pas droit...). Pas un pic dans la filmo de von Sternberg, c'est clair.       

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La partie cachée de Sternberg est

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