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16 janvier 2010

Les Ponts de Toko-Ri (The Bridges at Toko-Ri) (1954) de Mark Robson

The_Bridges_at_Toko_Ri1

Nous voilà sur un porte-avion en pleine guerre de Corée, et le Lieutenant Brubaker (William Holden), qui a dû quitter son cabinet d'avocat et surtout sa femme - la divine Grace Kelly -, ronge son frein: Mais nom de Dieu de nom de Dieu qu'est-ce que je fous là ! On sent bien que la Marine a gracieusement prêté ses navires et ses hommes, et tout est fait pour montrer le côté spectaculaire de la chose : on assiste donc à un avion qui se crashe en mer (celui de Brubacker justement) avant qu'un hélicoptère piloté par un Mickey Rooney en pleine bourre avec son chapeau vert - le seul à apporter un brin de fantaisie au bazar - vienne le sauver de ces eaux froides... Ensuite retour sur le porte-avion, et là franchement difficile de ne po faire plus figé au niveau de la mise en scène : tout le monde est droit comme un piquet, la mâchoire plus serrée que celle d'un pitbull, ça discute ça discute, notamment entre le Commandant et ce fameux Brubaker qu'il considère presque comme un fils... - ben ouais pasque lui le Commandant il a déjà perdu les deux siens, pas de bol. Brubaker a hâte - et nous aussi parce l'armée ça va bien deux secondes - de retrouver sa femme et ses deux chtites filles qui sont venues jusqu'à Tokyo pour le voir durant sa permission.

The_Bridges_at_Toko_Ri2

Brubaker perdra un jour de perm à cause de Mikey Rooney (mais c'est de bonne guerre, celui-ci l'ayant sauvé...) qui a foutu le boxon dans une boîte  - on lui a piqué sa très charmante nippone -; il pourra ensuite se la couler douce auprès de la plus belle blonde du monde - ah la petite voix fluette de Grace, que du 14wc0ztbonheu r: une séquence dans les bains japs pleine de pudeur, la Grace toute nue devenant tout honteuse lorsque survient une famille japonaise dans le bassin adjacent... Un petit moment charmant, il faudra nous en contenter. Sur l'oreiller, Brubaker finit par parler de sa prochaine mission pour que la Grace sache à quoi s'en tenir... Brubaker retourne sur son navire et prépare donc cette véritable mission de la mort : bombarder les fameux ponts du titre qui sont farouchement défendus par la grosse artillerie coréenne; rien que d'y penser, il en a des sueurs - il est vrai qu'il est terriblement béta de se retrouver là quand on sait ce qui nous attend à la casa... Quel héros tout de même, de vouloir piloter sa machine dans l'Enfer coréen (tintintin)! Bon certes, cette ultime partie est visuellement impressionnante - les avions ricains qui s'enfoncent dans cette gorge où ça pète dans tous les coins - avec un véritable suspense maintenu jusqu'au bout : Brubaker va-t-il s'en sortir ???... Argh, son avion est touché, argh il doit atterrir en catastrophe... Bon, c'est honnête mais loin d'être incontournable; la présence de Grace Kelly permet d'illuminer pour un temps le film lors de l'épisode au Japon, mais sinon tous ces navions qui virevoltent, j'avoue que ce n'est pas non plus ce qui me passionne le plus... Mouais. Un film tiède sur la Guerre froide.

Commentaires
P
Souvenir d'un spectacle ennuyeux en forme de docu drama à la gloire de l'aéronavale. Grace Kelly, bombardée dans cette Corée pas très graphique, est presque de trop (ou trop peu) dans ce traditionnel "film d'hommes entre eux". Seule la fin en effet réserve quelque surprise notable.
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