Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
18 mars 2008

Chérie je me sens rajeunir (Monkey business) (1952) d'Howard Hawks

Monkey2

C'est marrant comme la formule secrète de la screwball comédie fonctionne parfois plus ou moins bien. Fan devant l'éternel de Cary Grant et de Hawks, je ne me suis que peu esclaffé devant les pantalonnades délirantes de Grant associé à Ginger Rogers. Je conçois qu'on soit dans l'outrance totale mais cela finit par tomber un peu à plat - à moins aussi que ma copie chinoise, vraiment cracra, ne rende pas vraiment justice au noir et blanc d'origine, j'avais presque l'impression d'être devant la première télé de mes grands-parents.

Monkey3Grant fait des expériences dans son labo pour trouver la formule secrète du rajeunissement. Ca foire jusqu'à ce qu'un singe, livré à lui-même dans le labo (belle direction d'animale, faut reconnaître), trouve la formule magique qu'il jette dans le réservoir d'eau. Grant puis sa femme vont tour à tour retomber en enfance, puis le couple ensemble. Il est marrant de voir que les hommes ne pensent alors qu'à faire du sport (du patin à glace et des plongeons) ou à flirter avec la secrétaire (Marylin Monroe en pauvre sotte uniquement bonne à montrer ses gambettes et rouler son derrière, si c'est pas gâché quand même) alors que les femmes, elles, veulent danser avant de se mettre à chougner (si c'est du bourbonnais, je m'en excuse)... Cette cure de rajeunissement provoque scènes de ménage sur scènes de ménage, comme quoi la maturité conjugale apporte le calme -ou alors même plus la force de se disputer... Cary Grant est complètement lâché dans la nature, balance de jolis vannes à sa belle-mère et part complètement en bande, déguisé en indien avec les gosses du quartier - on peut pas dire qu'il n'aille pas jusqu'au bout pour casser son image, renvoyant presque un Jim Carrey à ses études. En dehors de ces quelques pétages de plombs, le film tourne quand même un peu en rond, et on s'ennuie un poil devant ces gags juvéniles. Peut-être pas d'humeur, ou alors plaçant la barre trop haut par rapport à Hawks, j'ai eu beaucoup de mal à vraiment marcher. Un peu plus de Marylin et un peu moins de Ginger je n'aurais pas été contre non plus, sauf votre respect.   

Commentaires
A
Le film est bêbête, Rogers est très mauvaise, Grant limite, le scénario sans intérêt. Avec "Les hommes préfèrent les blondes", un des pires Hawks, à la réputation usurpée.
Répondre
M
Dans la séquence pré générique, lorsque Cary Grant entre sur le plateau de tournage, une voix off l'arrête d'un cri : "Not Yet, Cary !". <br /> <br /> La chose est répétée 2 fois. <br /> <br /> Cette voix off serait-elle celle de Howard Hawks ? <br /> <br /> Any information ?
Répondre
Derniers commentaires