Le Fil de la Vie (Strings) (2004) de Anders Rønnow Klarlund
Partant du principe que la vie d'une marionnette ne tient qu'a un fil, on assiste à un suicide, à des combats... au sabre (plus difficile au pistolet) ou à des exécutions qui rivent nos regards sur un petit bout de ficelle: lorsque celui-ci rompt, la marionnette s'effondre et ce procédé donne une certaine intensité dramatique à l'ensemble du film. On part un peu sur une intrigue à la Dark Crystal - 2 clans rivaux - avec en plus des histoires de paternité difficile à assumer et des trahisons au sein de son clan. Le héros, Tara (...) y entreprend aussi un voyage où il découvrira qui était vraiment son père ainsi que l'AmÜÜr (C'est danois) au clair de Lune avec la troublante Zita (jeune métisse, on le voit bien à la couleur du bois). Si les décors et les conditions climatiques sont superbement soignés (nombreuses scènes sous la pluie, dans la neige, dans le vent...), et que dans l'ensemble on reste béat d'admiration devant ces chtits bouts de bois tenus par des fils auxquels on s'attache très rapidement, il manque un petit peu d'humour et de personnages extravagants pour arriver au niveau de Dark Crystal (je reste un grand fan, clair). Il s'agit tout de même d'un travail de mise en scène confondant qui mérite le détour (Je n'ai pas fait de sales jeux de mots sur string, c'est à noter)