Romance and Cigarettes (2005) de John Turturro

Quel ratage sur toute la ligne que cette histoire d'adultère entrelardée de morceaux musicaux tous plus indigestes les uns que les autres... Malgré la présence d'acteurs qui ne font pas figures habituellement de bras-cassés (Gandolfini, Sarandon, Winslet, Walken, Buscemi...) la mayonnaise ne prend jamais et surjouer semble avoir été le mot d'ordre dans leur direction. Mais pire, on se demande bien ce qu'a voulu faire Turturro!!! Si je garde un souvenir assez plat mais honnête de Mac, il y a ici absolument rien à sauver... On se demande d'ailleurs comment ce film a pu être sélectionné au festival de Venise. On parle de sexe avec une vulgarité rarement atteinte (euh, je suis po prude, faut le dire...) et en guise d'actes, on a de multiples plans sur des seins qui bougent dans tous les sens (Oui, ceux de la Winslet forcément... pas de Buscemi)... Grande scène de pets de Gandolfini aussi, que ne renierait pas Patrick Sébastien. Inédit en France, par pitié que cela le reste... je préfère garder de Turturro le souvenir de son personnage halluciné dans The Big Lebowski plutôt que celui d'un réalisateur sans queue ni tête. [Lisant les deux bouses vues auparavant par mon camarade, comme on dit, jamais deux sans trois... Heureusement la parenthèse musicale sauve le tout. On devrait critiquer des albums, je l'ai toujours dit...]

Comments

[Gols]

OK, par ce commentaire, j'annonce officiellement que la rubrique "MUSIQUE" est ouverte sur le blog de Shangols. Je propose qu'on ne parle pas de TOUS les disques qu'on écoute (j'ai aussi une vie en dehors de Shangols), mais seulement au gré de nos envies, de nos amours, déceptions, dégouts, ou à l'occasion de la réécoute émue des pépites de notre jeunesse folle (en gros, Toto pour Shang, Dylan pour Gols, mais y a moyen de nuancer). Un peu comme on le sent, quoi... Qu'est-ce qu'on va dire comme conneries, je m'en régale d'avance.