Vaudou (1943) (I walked with a Zombie) de Jacques Tourneur
Une infirmière, Betsy, se rend dans les Antilles en studio pour aller au chevet d'une femme malade, Jessica, possédée, un zombie. Cette maladie est survenue au moment où elle avait voulu s'échapper avec le demi-frère (Wesley) de son mari (Paul). Bon. Comme Betsy est plutôt du genre aventurière, elle décide de la faire défanafouder (c'est malgache, j'ai pas pu m'empêcher) par les gars du Vaudou. En chemin Betsy accompagnée de Jessica, tombent sur Carre-Four le Dieu du Carrefour - son petit fils est maintenant vigile dans un supermarché en banlieue. Il ne pipe pas et quand elles arrivent autour du feu, elles rencontrent, ô surprise, la mère des 2 frères, responsable par ailleurs du dispensaire . Peu de temps avant, elle lui avait dit qu'on ne pouvait rien faire pour sa belle-fille mais qu'elle l'attendait ici quand même. Betsy lui demande alors les raisons de sa présence dans cette cérémonie de sauvages et l'autre lui explique que c'est plus simple pour soigner ces cons de noirs de leur faire croire que ce sont les Dieux qui parlent par sa voix. Pas sympa.
Bref. A la fin, la mère avouera que c'est elle qui a voulu que sa belle-fille soit possédée (donc ça marche aussi!!?) pour pas briser sa famille; puis, sous le coup d'une sale inspiration magique, Wesley tuera Jessica avant de se noyer dans la mer. Paul et Betsy se regarderont amoureusement en suivant les deux morts échoués dans les bras des pêcheurs noirs et la voix off de conclure "la femme était mauvaise et elle était morte de son vivant. Oui, Seigneur, morte de l'égoïsme de son âme et l'homme la suivit, ses pas le menèrent au mal, ses pieds le dirigèrent vers la mort. Pardonne-lui, Seigneur, qui connaît le secret des coeurs. Oui, Seigneur, aie pitié de ceux qui sont morts et donne la paix et le bonheur aux vivants". Un peu cul-béni tout ça, glorifiant l'amour terrestre bien catholique et condamnant la passion d'origine cathare (vaudou?).
M'a pas convaincu, pas plus que la soi-disante atmosphère magique et sublime du noir et blanc. Ca pousse mal la canne à sucre en studio.