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21 juin 2007

London to Brighton (2006) de Paul Andrew Williams

london2brightonAnnoncé comme le meilleur film anglais de l'année (on est en droit d'attendre le pire donc), London to Brighton  est un film assez frontal (la pédophilie, la prostitution, la pègre et les flingues tout de même) qui laisse plus dubitatif qu'autre chose... On se rend compte tout d'abord que le style "24" a fait des émules, la caméra étant portée et bougeant juste ce qu'il faut pour avoir l'air dans l'action - bon c'est un parti pris, j'accepte. Ensuite, on assiste à la fuite d'une prostipute qui a de la route comme dirait mon père et d'une gamine de 12 ans qui vient de trucider le vioc qui l'avait attachée sur son lit. A leurs trousses, le mac de la putasse -assez soumise- et le fils du vioc qui veut sa revanche... On voit le dénouement venir 1h20 à l'avance (dans le genre on va vous surprendre les gars, ben nan on s'en doutait... Après 6 saisons de Jack Bauer, les coups les plus tordus, on commence à les connaître, marche), c'est un fait, mais surtout cette fin laisse assez pantois... J'aimerais avoir un psychologue sous la main pour confirmer (bon et si vous voulez voir ce film, laissez tomber ici) mais qu'est-ce qui est le pluslondonimage traumatisant pour une gamine: se faire attacher sur un lit et se faire découper ses vêtement par un sadique ou tuer de sang froid un jeune mac avec le flingue de Steve Mac Queen???? Ca me rappelle un peu les élucabrations de Farrugia entre qui est plus le fort le rhino ou l'éléphant? Bon, la pédophilie, hein, on est d'accord, c'est po bien. Mais tuer un mec comme ça, bon, c'est po bien non plus quand même. On commence à faire de la mort d'un type un truc super banal - une faute! 2 balles dans le bide (et Dexter fait vraiment peur dans le sens) - comme si c'était la seule façon de régler tous les problèmes... Bref, un film qui tire dans le vide.

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