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14 février 2021

Ça chauffe au Lycée Ridgemont (Fast Times at Ridgemont High) (1982) de Amy Heckerling

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Un peu de nostalgie des années 80 ? Ouais bon, je sens déjà que certains frémissent... Nous voici donc apparemment face à un film culte de ces années outre-Atlantique, une œuvre (qui se situe dans le milieu scolaire, forcément) qui vit plus ou moins débuter les Sean Pean (drogué jusqu'aux oreilles, déjà), les Nicolas Cage (lourdaud, déjà), les Forrest Whitaker (immense, déjà), les Jennifer Jason Leigh (bêcheuse), les Phoebe Cates ou encore les Eric Stolz. Ça fait un peu bizarre de se rendre compte qu'ils furent jeunes à ce point mais on s'en remet vite. Et le film alors ? Du classique, serait-on tenté de dire, puisqu'il est question ici d'amourettes multiples, de drogue, de profs lourdingues, de cul et de poilade. Machine veut sortir avec machin, il la saute, la quitte, puis elle est attirée par le timide truc qui, au premier baiser, se sauve, puis elle drague le copain de truc qui jouit en trois secondes chrono et la met enceinte, elle lui demande de payer l'avortement, il accepte mais, le porc, ne se pointe pas au rendez-vous, donc elle revient avec truc... - voici grosso modo le fil rouge du film ou autrement dit toutes les mésaventures qui arrivent à la peu farouche JJL as Stacy. Il est aussi question du gars Brad qui va de petit boulot en petit boulot, de Sean Pean, toujours totally wasted, qui fait le mariole en cours ou encore du bourrin Forrest qu'il ne faut pas trop chercher surtout sur un stade de football américain. On aura forcément droit au passage à un Rubik's cube, à du rock FM à deux boulons, à des guêtres (roses), à des jeux vidéos a minima, bref toute la panoplie des eighties. Alors bon, ce genre de petite comédie légère vintage, ne vous en déplaise, me laisse tristement froid, même si je dois avouer qu'Amy Heckerling est un peu moins sainte-nitouche que certains réalisateurs de ces années-là : JJL et ses divers compagnons se désapent au besoin et ne se contentent pas de se rouler de la galoche au kilo, Sean Pean est suivi constamment par un nuage de fumée éloquent et le problème de l'avortement est traité frontalement - pas de chichi, ni d'évocation de mariage forcée : connerie fut faite, il faut agir au plus tôt. C'est déjà ça... Pour le reste, on reste dans un ton de samedi soir avec moult pizzas, moult gaziers les deux pieds dans le même sabot et moult jeans moulants tentateurs - rien de trop vulgaire, ni de trop provocateurs, sachons raison garder. Un film de djeun's bien de son temps qui, à défaut de nous tordre de rire, livre une partition dans la bonne moyenne pour ce genre de production - trop vite oubliable, unfortunately...

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