La Femme en Cage (Hitting a new High) (1937) de Raoul Walsh
Sans vouloir vexer Raoul et ses fans, Hitting a new High fut pour moi un vrai cauchemar : de la comédie aussi drôle qu’un sketch de Frank Dubosc, une vision de l’Afrique aussi affutée que celle que pouvait en donner un Michel Leeb (les noirs parlent uniquement en onomatopées et c’est très rigolo…), des airs d’opéra incarnée par la frrrenchy Lily Pons (quelque chose d’insoutenable à mes oreilles, un peu comme si Lara Fabian reprenait Brel), un scénar totalement à la noix (la Lily ferait tout pour jouer dans un opéra, quitte à partir en pleine jongle (séquences tournées en forêt de Tronçais, j’ai reconnu la mousse et les champignons) et à passer pour une femme-oiseau !!!! (Même Tarzan se marre mais reste bien caché) : elle en aura doublement l’opportunité mais finalement elle se rendra compte que chanteuse de jazz c’est bien aussi - et pis c’est tout), des quiproquos aussi lourdingues que des mammouths… une œuvre limite intolérable. Les acteurs ont de l’abattement - mais aucune réplique est drôle -, le montage est plutôt speed mais l’histoire avance à deux à l’heure, ce Walsh exhumé de son carton aurait franchement tout aussi bien pu y rester. On ne peut pas toujours être au top et donner du grain à moudre au spectateur… Une vision, perso, totalement vaine. Hitting a true low.
Walsh et gros Mythe, là