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14 mai 2008

Wings of Hope (Julianes Sturz in den Dschungel) (2000) de Werner Herzog

wingsL'ami Werner revient cette fois-ci, presque 30 ans plus tard, en compagnie de la seule rescapée d'un crash d'avion sur les lieux du drame, en pleine jungle péruvienne. La bougresse, la clavicule pétée, sans rien manger, a survécu pendant 12 jours en suivant les rivières avant d'être retrouvée. On est po sur TF1, donc tout cela est plein de dignité, d'autant que la Juliane Koepke en question n'est pas du genre à verser une larme devant le moindre souvenir. On sent malgré tout une certaine intensité lorsqu'elle tente d'expliquer sa chute miraculeuse (Lost à côté c'est des gamins... et surtout du cinoche...) et retrouve les nombreux morceaux de la carlingue qui jonchent encore la juunnngle. Ses parents étaient en fait tous les deux des biologistes travaillant dans la région, et Juliane ne se retrouvait point comme une pauvre habitante d'Yzeure qu'on aurait lâché à 18 ans dans la totale inconnue. Elle explique d'ailleurs que la rivière est blindée de stingrays (en français on dit une pastenague dis donc, on en apprend des choses sur ce blog!) et de pirhanas (mais apparemment cela ne représente par un gros danger en soi, dans les eaux mouvantes, faut le savoir) et même de caïmans qui par bande de deux ou trois plongeaient dans l'eau lorsqu'elle arrivait : po forcément dangereux, dit-elle d'un mouvement de sourcil - mouais, on s'imagine à peine dans les mêmes circonstances. Le passage sur ces anciennes traces ne représente pas finalement un 2gros intérêt, peu d'émotion s'en dégage (ça tourne même un peu à "à la découverte des trésors de la jungle"), comme si l'aventure de Juliane était tellement extraordinaire en soi que peu de choses pouvaient réellement être ajoutées; on montre d'ailleurs les extraits d'un nanar qui a été tourné "s'inspirant" de son aventure, donnant l'impression qu'un film de cinéma ne peut arriver à la cheville d'une telle aventure humaine (sujet forcément passionnant pour Herzog)... C'est ici que se termine ma vision des docs d'Herzog, me reste quelques uns de ses films pour entretenir le plaisir.

Venez vénérer Werner : ici

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