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6 avril 2017

Salt and Fire (2016) de Werner Herzog

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Etre fan d'un réalisateur et en charge de son odyssée obligent parfois à croiser de véritable nanar. Salt and Fire ne devrait définitivement pas rester dans les annales tant ce récit "écologique" est aussi peu intéressant dans son développement que dans sa forme. Roh, on pourrait bien garder deux trois plans de drone sur ce paysage lunaire d'un lac salé, mais franchement cela fait très court sur 90 minutes... Il est question au départ du kidnapping (oh de l'action ! Mouais, que nenni) d'une équipe de scientifiques venus recueillir des données sur un fameux désastre industriel à l'origine de ce désert de sel, un désert blanc surplombé d'un volcan - s'il pète c'est la fin de l'humanité ! Bon sang. Ils sont, ou plutôt elle se retrouve, notre scientifique (deux sont vite écartés dont Gael Garcia Bernal, il devait pas avoir de budget pour plus de deux jours de tournage) entre les mains d'un certain Tom Riley (Michael Shannon qui aurait dû garder son masque pour rester anonyme jusqu’au bout et effacer son nom du générique), le responsable du site, qui voudrait bien lui faire comprendre un truc perso et ultra secret : (attention spoiler pour un film de toute façon à éviter) derrière les simples données scientifiques, il y a une dimension humaine... Je vous simplifie le bazar sachant qu'il a fallu assister avant cette fumeuse démonstration à un terrible vide cinématographique ; une première partie du film où la scientifique (Veronica Ferres, mauvaise comme un cochon) est kidnappée et n'a rien à faire que d'écouter les monologues ennuyeux à mourir de Shannon... Lors de la seconde partie, elle parvient enfin sur le site et la bougresse est abandonnée avec deux gamins aveugles - ils ont de la chance d'un côté, ils ne voient pas le carnage "artistique" de la chose. Notre blonde scientifique joue aux petits chevaux et semble réfléchir sous les étoiles - c'est d'une indigence affreuse... On regarde ce long-métrage de Herzog comme s'il s'agissait des premiers pas d'un cinéaste débutant qui a oublié d'écrire un scénar et n'a jamais dirigé d'acteurs. C'est absolument consternant de bout en bout et on espère bien vite que notre Werner reviendra sur un plateau pour nous faire oublier ce ratage complet, cette fumisterie absolue qui ferait passer un reportage de Hulot (Nicolas, pas l'oncle) pour une analyse philosophique sur l'évolution du monde...

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Venez vénérer Werner

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