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7 janvier 2016

À trois on y va (2015) de Jérôme Bonnell

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Jérôme Bonnell nous fait un film des années 80 (il a dû sortir du carton le chef-opérateur de Rochant ou prendre celui de Ozon) sur, attention, roulement de tambour, le couple à trois, deux filles (bi), un garçon (hétéro), trois possibilités. Mélodie (la-di-da) aime Micha (la-la-lak) mais aime aussi Charlotte (lo-li-pop) qui aime aussi Micha, ou, pour résumer, tout le monde s'aime. Mais attention, au départ, Mélodie doit se cacher de Micha et Micha de Mélodie pour, chacun, flirter avec Charlotte : d'où situations cocasses (moult, au moins deux). Quand le pot aux roses est découvert, les fleurs éclosent et tout le monde se baise et c'est beau... Mais le mariage pour tous à trois n'est pas encore d'actualité et il faudra bien que l'un des membres se saborde pour que l'amour des deux autres puissent survivre : c'est beau mais je l'ai déjà dit. C'est léger comme un pétale de rose, les acteurs (Demoustier et ses taches de rousseur si candide en avocate de l'amour, Moati en gentil garçon qui s'excuse tout du long de peur de (le féminisme est passé par là, faudrait pas trop non plus qu’il fasse le malin), Sophie Verbeek et son tatouage en S en forme de serpent (ssssss) sur l'épaule : djeun’s et in) sont pleins de fraîcheur et formidables comme on disait dans les années 60, bref vous l'aurez compris c'est mignon tout plein et j'ai déjà oublié le titre... Ah non, un deux trois, patatra (j'aurais pu finir là-dessus, bien content de ma petite formule, mais non, il faut que j'enfonce le clou). Franchement, j'ai rien contre ce bon Bonnell qui nous trame des petites comédies douces-amères d'une autre ère (avant JC) mais on ne peut pas dire que l'étendard du cinéma français de la nouvelle nouvelle nouvelle-vague (j'en oublie peut-être un) flotte aujourd’hui bien haut. On voit tout venir de loin chez ces éternels personnages d'adulescents et la prise de risque (cinématographique) est la même que de miser 1 euro sur trois chevaux. C'est du cinéma qui se veut frais, dans l'air du temps et l'on ne peut s'empêcher de penser que tout cela est quand même un peu daté (j'ai pas dit rance, je suis gentil, c'est la nouvelle année), vain, plat. Futile et tout juste agréable. Un téléfilm français estampillé cinéma d'auteur sans aucune hauteur. C'est bon, j'arrête là cette fois-ci.

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