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25 juin 2014

SERIE : Game of Thrones - Saison 4 - 2014

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Eh oui, la série la plus hot et la plus bourrine du moment parvient même jusque dans les îles comoriennes - mais faut se battre, faut se battre... Alors quid de la saison 4 et de ses personnages dont les noms finissent par des consonnes (respect, Gols) ? Une saison moins décevante que les deux dernières car certaines positions commencent enfin à bouger. Même si du côté des enfants Stark, on frôle la malédiction (elle n'est pas prête d'avoir lieu la réunion de famille...), il y a une réelle évolution au niveau de l'histoire : tout d'abord, au revoir ce petit con de Geoffrey dont une fricassée de pigeons un poil empoisonnée va avoir raison. Le Roi est mort, vive le roi, un gamin de douze ans succédant à un ptit con à peine pubère. S'il fallait chercher un fil rouge au bazar, on serait tenté de jouer la facilité (on réfléchit guère, faut dire, devant cette série populaire) en soulignant les luttes à mort inter et extra familiales : est-ce vraiment la loi du plus fort, tenterait de souligner dignement Nietzsche ? Eh ben nan, justement, pas toujours. On a certes constamment l'impression d’assister à des combats entre "David et Goliath" mais le Goliath est rarement vainqueur - sauf quand il est capable de faire exploser la tête de son adversaire juste en pressant bien fort sur ses oreilles : c'est imparable et ça gicle jusqu'à l'intérieur de l'objectif de la caméra. Le nain contre son père, les défenseurs du Mur contre les géants, le chtit Stark contre les squelettes... Le plus fort, le plus puissant est souvent dompté à l'image des dragons de notre héroïne blondinette platinette préférée qui se retrouve obligée de leur mettre leur collier : griller un mouton, c'est pas bien, griller un gamin, c'est mal. Notre amie mélanchonniste (elle libère tous les esclaves - elle a heureusement plus de charisme et plus le sens de l'action que notre gars de gauche) va elle-même devoir réfréner les ardeurs de ses bestiasses ; car trop de pouvoir - en un sens - a vite tendance à devenir une faiblesse en ce bas monde gamethronien. Eternelle lutte, plus ou moins classe.

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La série a de plus en plus tendance à laisser tomber l'érotisme (faut dire que notre ami le nain passe une bonne partie de la saison au cachot : plus d'acrobaties) au profit de la violence : je ne serai pas étonné lorsque les générations futures décimeront leurs voisins à coup de pioche, de marteau, de fléau ; Game of Throne leur montre la voie et se révèle un véritable modèle d'initiation au fendage de crâne avec objet-que-tu-as-sous-la-main. Ça charcle à tous les étages notamment dans les deux derniers épisodes (à noter d'ailleurs, en passant, un petit plan séquence dans l'enceinte du mur qui vaut son pesant de pop-corn : le massacre à bien lieu à tous les étages...). Plusieurs personnages secondaires pour ne pas dire principaux arrivent "en fin de vie" et l'on est content, en petit spectateur jamais satisfait de la routine, de voir qu'il y en a plus d'un qu'on ne devrait jamais revoir - à moins d'être capable de se rescotcher la tête sur le tronc ; tout est possible, certes. Un vrai élan traverse ainsi les ultimes épisodes de la série, une série qui ne manque résolument point de souffle - à défaut d'intelligence, vi. Un "trône" fatal, c’est cela, l'ironie de la chose étant exploitée jusqu'à la trame... Raaaaooou (bruit de dragons, à ne pas confondre avec celui de la loutre).

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