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3 mars 2011

Bus Palladium (2010) de Christopher Thompson

19239659

Bien obligé de me faire quelques petits films français récents de temps en temps pour assurer un minimum de programmation en terre étrangère, tout en devant jongler avec ce que je trouve dans les bacs... Il y avait peu de chance pour qu'a priori je tombe sur une perle, mais je ne pensais pas non plus tomber sur une telle huître... Ce Bus Palladium, dès ces premières images pseudo eighties, donne l'impression de rouler avec les pneus dégonflés tant la mise en route est poussive ; une intro avec l'incontournable enterrement "mystère" (qui va mourir... suspens... même po) - même Klapisch se marre - histoire de dire qu'on va vous raconter une histoire de potes avec des délires à la coule mais qu'à la fin, putain, attention, il y aura aussi du drame... La fameuse comédie douce-amère à la française ? Ben oui et non : pour la comédie, c'est raté, mais pour ce qui est de l'amertume, au niveau du ressenti du spectateur, là c'est bingo. Bon Dieu que c'est plat. Thompson/Klifa nous sortent un scénar archi rebattu - ils s'éclatent à faire de la zique (mauvaise, genre du sous De Palmas, si c'était possible), ils sont djeunes dans un film pour djeunes (il y a Marc-André Grondin au casting, on ne peut pas se tromper), mais les deux leaders (Grondin et un ersatz de Romain Duris) tombent amoureux de la même meuf (Elisa Sednaoui, joli minois qui minaude à mort et joue aussi mal que moi de la cornemuse): ça va forcément créer de sales tensions... (le groupe tombe à l'eau, encore une Victoire pour la musique) -, les dialogues sont aussi pointus que dans une méthode de FLE niveau 2 et, cerise sur le gâteau, c'est monté franchement n'importe comment - et je ne parle point des scènes inutiles, sinon il ne va rester à garder que les génériques. Les scènes pseudo romantiques sont pathétiques (bon, il va finir par l'embrasser nom de Dieu, qu'au moins elle se taise...) et les fous rires forcés après les incontournables-blagues-potaches-entre-djeunes sont incroyablement téléphonés. Après la mère, je fais rentrer le fils dans la colonne des "réalisateurs", Gols (t'es où d'ailleurs, perdu en montagne, dis ?) a l'autorisation de me faire la gueule pendant douze jours. Heureusement j'ai sous le coude un court de Garrel et un Renoir "introuvable", histoire de me faire pardonner. Allez tiens, je vais me faire un petit polar noir dans la foulée pour reprendre espoir.

Commentaires
M
Je ne me suis pas encore envoyé ce film. Mais la famille Thompson fait pour moi partie de la pire de l'Histoire du cinoche!
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