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29 septembre 2009

Couteau rouillé (Sabita Naifu) (1958) de Toshio Masuda

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Peut-être un peu moins emballé par ces débuts de Masuda à la Nikkatsu, par rapport aux autres polars de la série "sauvée de l'oubli" par Criterion. Une image en scope impressionnante mais un peu moins léchée, des bastons qui durent trois heures pas vraiment impressionnantes, une course poursuite en camion guère plus passionnante - filmée sur un circuit Hot Wheels (...?), bon, je suis dur - et un scénario terriblement téléphoné, du gros ponte "secret" qu'on devine d'entrée de jeu aux séquences "bateau" comme celle du témoin crucial qu'on abat juste derrière la fenêtre ou celle des chocolats empoisonnés qu'on donne au type "fusible" coincé par la police. Du coup, je suis resté un peu sur la réserve même si l'histoire se tient, dans l'ensemble : les flics veulent faire tomber un ponte mafieux et cherchent des témoins pour le faire plonger. Cinq ans auparavant des types ont assisté à un meurtre mis en scène par le mafieux et l'un d'eux, maître chanteur par ailleurs, se décide d'aller déballer son sac à la police. Il n'ira pas bien loin et apprendra en route qu'un train peut en cacher un autre... Reste deux gars qui tiennent un petit bar paisible - genre Murakami à ses débuts (enfin, c'est l'impression que j'ai eue) - et qui veulent, au départ, se tenir à l'écart de cette "sombre histoire du passé" pour laquelle on les a d'ailleurs déjà rincés. L'un deux, qui a fait cinq ans de taule pour avoir tué un type qui avait violé sa pineco, apprend cependant, à la suite d'un échange avec une chtite journaliste (mimi Mie Kitahara), que les gars étaient plusieurs... et de fil en aiguille, que les gars faisaient partie du gang du mafieux (lui-même participant au viol); notre homme est super vénère et se retrouve prêt à se faire justice, tant la police a un peu les deux pieds dans le même sabot dans l'affaire. Courage mon gars! Il y a un côté sympathoche avec les flics qui parlent français comme s'ils avaient mâté trop de films, quelques échappées belles avec le troisième témoin, super jeune, qui se la pète avec sa gonzesse vulgaire sur son scooter (super wild, avec un fond d'écran vintage), un final dans une carrière de sable qui frôle le désespoir absolu (une noirceur sauvée in extremis...), bon, pas mal, mais pas vraiment scotché, voilà tout.

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