SERIE : Californication - Saison 2 - 2008

On retrouve le héros le plus rock'n'roll de ce troisième millénaire avec toujours un peu plus de drogue et de multiples apparitions de déesses féminines (la journaliste des Rolling Stones ou la barmaid peuvent me contacter directement sur mon mail). Ah ben sinon, c'est d'un fun à tout casser et on frôle souvent le vide existentiel absolu, mais le personnage joué par Duchovny, le fameux Hank Moody, a toujours le mérite d'attirer une certaine sympathie... On voit bien, dès le début, que l'idée de se remettre avec son ex-femme, la mimi Karen, risque vite de lui peser d'autant qu'il a le don (il est producteur de la série, ça aide aussi) pour attirer des gonzesses à se damner; pratiquer une vasectomie pour faire plaisir, donc, à Karen, mettre un patch et arrêter l'alcool, on voit bien dès le départ que ces multiples décisions ne peuvent pas cadrer avec son personnage. Faut tout de même rappeler qu'Hank Moody est écrivain comme moi je suis plombier - on le voit absolument jamais écrire (3 secondes dans le dernier épisode pour faire crédible), et qu'il est surtout le roi des gros branleurs. Il s'occupe de sa fille pour faire le papa gâteau d'occase, traite les femmes en gentleman non sans avoir tout fait auparavant pour les faire passer à la casserole, un vrai petit macho avec un coeur, po méchant et dans l'air de ce temps ultra-post années 60... Moody reste attachant (si, si, tout de même) uniquement par ce côté non politiquement correct qui donne tout le charme à la série (voir la séquence où Hank fait l'amour avec la directrice de l'école de sa fille... ouais, nan, ça c'est politiquement correct, c'est la suite qui l'est moins...). Bref, de la coke à tous les étages, un soupçon de soft-porn, un petit vent de partouzes qui souffle ici ou là, des créatures sorties tout droit de la boîte de Pandore, voilà le quotidien de notre héros qui se rêvera toujours plus fidèle qu'il ne l'est. Chacun sa croix.