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30 août 2008

SERIE : Californication - saison 1 - 2007

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Voilà une série télé définitivement décomplexée, sexuellement et religieusement parlant. Une série qui s'ouvre californication3sur un homme qui demande une petite gâterie à une soeur, dans une église, -euh, oui, elle est d'accord- ne peut pas être forcément mauvaise, à défaut d'être royalement poétique. Certes, la séquence demeure plus de l'ordre du fantasme que de la réalité, mais elle permet au moins de mettre les pieds dans le plat et d'annoncer la couleur. David Duchovny est enfin revenu sur terre et passe plus son temps à frayer avec d'affriolantes jeunes femmes qu'avec des Ovni - bien lui en a pris. Même si l'argument de départ est un peu mince, les douze épisodes de 25 minutes tiennent pas mal la route : il s'agit donc d'un écrivain, Hank Moody (le petit clin d'oeil à Bukowski ne peut être un hasard) qui a quitté New York pour Los Angeles. Pas de bol, sa charmante compagne l'a également quitté au passage ainsi que son inspiration. Il en est réduit à tenter de la reconquérir et à écrire pour un blog - il y a vraiment une honte à ça ?... ben, euh...- entre deux parties de jambes en l'air, dont il ressort rarement la tête haute, et quelques murges de bon aloi. Les discussions touchant à la chose sont souvent frontales - et les scènes relativement hot multiples - ce qui rassure quelque peu vue la pudibonderie de la production américaine ces derniers temps - on pourrait presque remonter au premier choc pétrolier...

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Duchovny campe son personnage avec un petit côté taquin et voyou qui fait plaisir à voir - il est également producteur de la série, on sent qu'il se lâche. Certes, au niveau des discussions littéraires, on frôle souvent le zéro absolu et le Hank semble plus à l'aise dans le rôle de celui qui "se dit écrivain" que dans sa capacité à parler de littérature (cela reste américain, faut po rêver)... Il tente de contrebalancer cette lacune par un cynisme au quotidien et une sorte de je-m'en-foutisme total, du moment que cela ne touche point sa petite famille - il a également une fille de 14 ans, tête à claques au possible, mais on va dire que c'est l'âge. Bref, on est loin de la série culte - bien loin - disons simplement que l'état d'esprit et le ton de l'ensemble - ainsi que la B.O d'ailleurs (un petit if you see her, say hello du père Dylan, ça fait toujours plaisir) sont assez revigorants. En attendant tranquillement la seconde saison....

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