SERIE : Lost - saison 3 - 2007

Plus on avance dans Lost et plus on se rend compte qu'il y a autant de construction qu'à Hong-Kong. Mon pauvre Robinson Crusoë n'aurait pas tenu 24h devant une telle avancée de la civilisation.

Bon, je suis pas là pour tout raconter par le menu - simplement pour dire 2-3 sottises qui me passent par la tête. Tout d'abord après un début très mou - c'est bien gentil d'enfermer les gens dans des cages, mais pour les films dans les zoos je préfère de loin ceux de Kusturica -, il faut avouer qu'après le mercato (il y a des transferts importants, notamment de vedettes, entre "les crashés du boeing" et "les autres") soit une bonne douzaine d'épisodes, ça accélère un peu jusqu'à un final relativement palpitant et une ultime séquence qui annonce qu'on n'est pas prêt d'en voir le bout. Secondo, il y a dans l'équipe des crashés un type assez agaçant (celui qui est arrivé par le bateau) qui devine constamment l'avenir... Le plus idiot c'est qu'à chaque fois qu'il devine des événements dramatiques, il change le cours des choses et l'avenir en est changé... Ce genre de trucs pompés dans d'autres séries est un peu facile et relativement absurde. Il y a également une séquence assez bizarre où il s'avère que les autochtones ont laminé les premiers occupants - s'il s'agit, cette série, d'une métaphore sur l'Amérique (comme on l'entend ici ou là) , je pense qu'il faudrait reprendre quelques livres d'histoire; bon mais je suis peut-être un peu trop cynique. Enfin, il y a toujours ces éternels flash-back sur les personnages et on finit presque par se croire dans un Lelouch (Satan, recule), tant il se dessine des liens pré-existants entre tous, voire des parentés... Un poil lassant à la longue, tous ces hasards et coïncidences, comme si les scénaristes étaient limités sur le nombre de figurants... Bon, cela dit, en conclusion et pour ne pas être tout à fait mauvaise langue (ce qui serait une honte après s'étre tapé les 23 épisodes sans rechigner), on finit par s'attacher malgré tout à nos Jack, Kate, Sawyer, Lock, Hugo et la clique, finissant presque par redouter le jour où ils devront définitvement partir de ce paradis infernal.