SERIE : Desperate Housewives - saison 3 (2007)

Bon qu'est-ce qu'on va bien pouvoir raconter cette fois-ci? Disons-le tout de go, le Kyle MacLachlan, en amant de la Bree, apporte tout son charme trouble à la série et peut se targuer de la meilleure réplique de toute la saison "Au revoir Monique..." - en français dans le texte, s'il vous plaît. Car en effet tout tourne autour de la question mais qui a tué Monique Pollier, le Kyle, menteur comme un arracheur de dents, constituant le suspect principal - il a quand même roulé sur Delfino à la fin de la saison 2... Un Delfino tout comateux qui après une grosse période d'amnésie passée dans les bras de cette cochonne d'Edie se refera peu à peu une raison en tentant de se reconcentrer sur la gaffeuse Susan Mayer... Comme c'est aussi complexe que le Songe d'une Nuit d'été (oui, bon, c'est histoire de mettre du fond...), cette dernière est tombée dans les bras d'un anglais pâlichon, Ian (prononcez IIIIIIIIYYYYAN, ça le fait plus), et va devoir faire face à un dilemme cornélien (mouais, du fond, j'ai dit...) changeant toutes les 30 secondes d'avis pour savoir lequel deviendra l'homme de sa vie. Au rayon pétage de plombs, toujours une guerre des nerfs entre Carlos Solis et sa diablesse d'ex-femme, la Gabrielle parkerisée, qui va en pincer pour un homme politique aussi fourbe que Sarko. Les affres également de la Lynette et de son mari avec leur 5 bambins (toujours un de plus à chaque fois) qui vont se débattre dans leur restaurant: dans notre série couple inséparable qui doute mais qui retente constamment de remettre le couvert, ils remportent la palme... Une fin de saison un peu molle qui baigne dans les mariages à tout crin (une fois que l'assassin de la Monique est découvert, on se demande bien réellement ce qu'on attend... D'autant que la Bree et le Kyle zappent tous les derniers épisodes) mais avec en ultime rebondissement le suicide d'un des personnages principaux, histoire de dire qu'il faut bien attendre quelque chose de la saison 4. Bon c'est juste histoire de s'échauffer avant de se lancer dans la saison 6 du Jack Bauer: bordel enfin de l'action et des sonneries de téléphone - bidibidiiii...