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28 mars 2007

La Femme aux Cheveux rouges (Red-Headed Woman) (1932) de Jack Conway

redhead_1_On ne peut point dire que Jean Harlow ne soit pas la reine de la secrétaire rentre-dedans dans cette excellente comédie qui n'arrive pas à faire oublier malgré tout Harwyck, Lily, dans Baby Face.

Quand Lillian (Lil'... c'est le prénom qui veut ça ou quoi?) a décidé de coucher avec son patron, bien que déjà marié à une femme qu'il aime, elle n'y va pas pas quatre chemins : photo du boss sur la jarretière, entrée intempestive dans sa demeure pour lui apporter son courrier quand sa femme n'est pas là, croisement et décroisement de jambes d'école, et scène très hot dans une cabine de téléphone où elle accule celui-ci qui se retrouve... dos au mur. Elle provoquera le divorce et se mariera en profitant d'une soirée arrosée, suivra un plus gros ponte à New York (le roi du charbon, c'est quelque chose...) tout en vivotant avec le chauffeur, Albert, Charles Boyer, le charme français en marche, tout dans la moustache et l'accent frenchie... Malheureusement, le père de son boss enquêtera et photos à l'appui prouvera à son fils et au ponte que la coquette ne fait po de la fidélité son karma (excellent dialogue entre le père et le ponte: "- Lillian a une liaison / - Depuis quand? / - Elle est arrivée quand à New York? / - Le 16. / - Ben, depuis le 16.") Elle se retrouvera, comme Lily, à Paris, où la bougresse arrivera à rebondir avec un vieux barbu qui possède des chevaux de course... et avec toujours l'Albert en chauffeur. Jean Harlow se targue même d'une petite phrase en français où on comprend un mot sur deux, mais c'est bien tenté.

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C'est bien enlevé dans l'ensemble, même si son mari Chester Morris semble venir un peu trop directement du muet, et si Jean Harlow a tendance a en faire un peu des tonnes en fille parvenue, un poil agaçante à la longue; mais on lui pardonne tant elle semble connaître la faiblesse des hommes et parvient toujours à ses fins... Il y a également une scène d'anthologie lorsqu'elle échange son pyjama avec son amie, tournée en plan séquence, avec une caméra qui fait un va-et-vient des pieds de l'une à la tête de l'autre, en frôlant à chaque fois les parties du corps mises à nu. Plein d'énergie donc et coquinou à souhait. Mais c'est po Harwyck...

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