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24 mars 2007

SERIE : Dexter (2006) - saison 1

dexter_header2_1_Le concept de départ est d'entrée de jeu vicié: Dexter (Michael C. Hall, l'excellent David de Six Feet Under et sûrement l'un des seuls intérêt du truc) est un serial-killer de serial-killers (ah ouais fallait y penser...); en gros, un gentil méchant qui non seulement évacue toute forme de discussion sur la peine de mort (un bon tueur est un tueur mort) mais également toute forme de procès; il n'est d'ailleurs pas le seul puisque son collègue de la police qui abat froidement un ancien "tonton macoute" est rapidement lavé par ses supérieurs. Mieux, pardon pire, lorsqu'un enfant est témoin d'un crime du Dexter contre un couple de super-méchants qui tuent des immigrés clandestins, le portrait robot qui en résulte est celui de Jesus-Christ (énorme); je passe sur la soeur de Dexter (une mauvaise actrice avec de longues jambes si je peux me permettre en passant) -qui bosse également dans la police- qui demande à une prostituée de coucher avec une victime (il a perdu une jambe et une main dans la bagarre) pour faire plaisir à ce dernier: on sait bien que de toutes façons, une pute, ça ne peut que lui faire plaisir de rendre service, une pute, c'est là pour ça, non?...

Pas facile d'évacuer à un quelconque moment ces problèmes de fond qui rendent constamment la série très très putassière -m'étonnerait que Dexter vote pas pour Bush... Cela donne l'occasion d'assister à de multiples bains de sang (au propre et au figuré...) sous couvert (mon Dieu) que Dexter, il fait quand même le bien, hein, c'est vrai quoi... la dernière séquence où il se rêve adulé par de bons américains qui connaîtraient son secret, ressemble véritablement à un sacre de Bush fin de carrière, papier tricoloredexter_1_ flottant dans le vent... Bon, maintenant je me vois mal essayer de dire un truc positif du bazar, remarquez. Ah ben ouais, il y a tout le savoir-faire ricain d'une série, un suspens qui traine sur les 12 épisodes, son lot de rôles anti-discriminatoires (ouais un black, ouais un Chinois, ouais une Cubaine, ouais... des nains, et putain les 2 mêmes que dans Nip / Tuck, ils cartonnent à fond en ce moment à Hollywood les deux...), bon ça s'enchaîne quoi... Et c'est bien ça peut-être le pire. Bref, j'ai vu, j'ai vécu, je suis vaincu, la deuxième saison, po pour moi, j'ai donné... po mon sang, mais mon temps.

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