Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
1 avril 2006

Au risque de se perdre (The nun's story) (1959) de Fred Zinnemann

c10_20235_20audrey_20hepburn_20__20sitting_20__20leo_20fuchs_1_Pendant que certains se refont tous les Hitchcock, d'autres se plongent dans la filmographie d'Audrey Hepburn. Avec plus de déception certes... En dehors des classiques My Fair Lady, Charade ou Vacances Romaines, j'avoue mon penchant pour le foutraque et sympathique Breakfast at Tiffany's et surtout pour l'excellent Voyage à deux (Two for the road de Stanley Donen), l'un des meilleurs films (franchement) sur l'usure d'un couple, ce qui doit bien concerner bien 6-8 personnes sur cette planète bleue.

Bon, Audrey Hepburn est une nonne et on se dit quelle perte!... C'est un peu le même sentiment à la fin du film où au bout de 2h30 on n'a pas vraiment vécu quelque chose de passionnant. La chtite Audrey est relativement crédible (je suis gentil avec elle) même si dès le début elle semble à 3 milliards de ce monde. Mais elle fera des efforts pour s'adapter alors pourquoi pas les spectateurs, hein?

Première partie: Gabrielle au couvent. Terrible l'ambiance, t'es obligé de t'accuser des moindres trucs et ça moucharde à mort ("Soeur Machin s'est regardée dans la glace": 3 pénitences - la vache les gonzesses entre elles pas de cadeaux...), elle se fait peu à peu aux rites, nous moins, au bout de 45 minutes on a bien compris quand même. Puis elle étudie à l'hôpital des maladies tropicales (son truc c'est de partir au Congo) avec le professeur Thibaut et comme son père est docteur elle se balade. Elle attire les jalousies, elle fait un peu la fière et pour prouver son humilité, la mère supérieure (la salope - pardon) lui demande de faire exprès d'échouer à l'exam. Mais elle ne flanche pas, réussit et comme punition (trop fière on a dit) est mutée dans un asile à Bruxelles. Mais elle finira quand même par s'en sortir. Cool.

Deuxième partie: Soeur Luke (elle a changé de nom) au Congo. Là il y a un Docteur super doué et beau (pour les critères de l'époque on va dire) et on se dit aha! Ben non, 1h sans rien, pas une main aux fesses, à te dégoûter des infirmières. Elle bosse tout le temps, va voir le révérend Kurtz et son camps de lépreux, se choppe la T.B. mais elle craque que dalle. Tous les noirs et les blancs l'aiment beaucoup mais qui n'aiment pas Audrey?

Troisième partie: Le retour et la guerre. Bon, elle ne peut pas repartir, la Belgique est occupée, doit s'occuper des Boches et comme son père est tué par les Allemands, là c'est trop ("peut plus faire preuve de charité, elle se dit, ne pourra jamais s'y faire au couvent") elle décide de se casser. Elle quitte ses habits de nonnes reprend sa robe grise, ouvre une porte et on la voit partir dans les petites rues pavés, sous le soleil (sûrement le meilleur plan du film (le seul à garder?)) - après un petit temps d'hésitation, elle part sur sa droite d'un pas décidé. The End.

Pas un grand film, les gars. Pour la peine je mets juste une photo de tournage, ça lui apprendra au Fred.

Commentaires
Derniers commentaires