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GODARD Jean-Luc 1 2
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
19 novembre 2008

SERIE : Mad Men - saison 1 - 2007

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Une petite série pour patienter - en attendant quoi, en fait?...- qui nous emmène dans le monde de la pub au tout début des années 60. Dès le premier épisode, on fait connaissance avec un héros très charismatique (Jon Hamm a de l'avenir, clair), jamais à cours d'un slogan ou d'une idée pour vendre un produit, et, c'est la mode dans les séries actuelles (The Wire, Californication...), encore un qui trompe effrontément sa femme... Cela doit être fait pour nous le rendre moins sympathique - genre po parfait le gars - mais forcément cela nous le rend plus humain (je cautionne pas, hein, attention, mais bon...). Hâbleur, belle gueule, Don Draper est donc marié à une blonde - une bombe un peu nunuche qui joue à la desperate housewife vintage -, a deux bambins, flirte po mal - mais presque malgré lui, enfin... - et surtout cache un passé apparemment bien lourd à porter - la preuve : le type a changé de nom, c'est d'ailleurs bien la seule énigme à résoudre sur les 13 épisodes.

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Sans jamais forcer le rythme - le pilote est d'une placidité terrible, cela a son charme -, la série fait le portrait d'un homme po aussi bien dans sa peau que ça (mouais), tente de transcrire assez fidèlement l'esprit de l'époque (avec en toile de fond, l'élection entre Kennedy et Nixon) et place malicieusement quelques petites réflexions sur le marketing toujours relativement fines (du slogan "it's toasted" des Lucky Strike au terme de "carrousel" pour un projecteur de diapo Kodak, c'est toujours plus fin que cela en a l'air). Bon je sens que je suis po d'un enthousiasme ultra-communicatif, d'autant que la plupart des personnages secondaires n'est guère attachante : des assistants de bureau, jeunes garçons un peu con-cons dont Pete Campbell, une vraie tête à claques qui cherche des noises à notre Don, la secrétaire de ce dernier, un peu les deux pieds dans le même sabot et qui grossit à vue d'oeil, et tout de même, cerise sur le gâteau, une secrétaire rousse Joan Holloway torride à souhaits. Les pitits rapports de force au sein de l'entreprise, les infidélités chroniques, une société de consommation en plein boum qui rend po plus heureux, c'est peut-être un peu maigre mais on finirait presque par s'y attacher - en espérant ne pas non plus s'endormir lors de la saison suivante.   

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