On finit par se dire parfois que les types qui ne réussissent pas être président des Etats-Unis ou qui ne percent pas à Hollywood n'ont d'autres choix que de tenter une carrière à la CIA ou au FBI... Je passe rapidement sur les plans de la mort : mettre une crème dans les chaussures de Fidel pour qu'il perde sa barbe, le fameux coup du cigare explosif ou la pilule empoisonnée que sa maîtresse allemande cache dans sa crème de beauté et qui s'y dissout… Parmi les présidents qui auraient le plus tenté de supprimer le président cubain, via les services secrets, via…, largement en tête Nixon et Reagan mais tous s’y sont plus ou moins essayés – et cassés les dents (cochons !) : en motivant notamment les anti-castristes ou la mafia cubaine forcée à l’exil. A noter que certains terroristes, jugés directement responsables d’attentats contre Cuba – dont l’explosion de l’avion de la Cubana en 1976 – ont pu trouver refuge par la suite à Miami et comme le dit et le répète notre ami George W. Bush : « Qui héberge un terroriste est un terroriste »… Donc ? Ah ben oui c’est ça ! Si le montage d’extraits de film mettant en scène des agents secrets est plutôt convenu voire répétitif, les interviews de vieux de la vieille, souvent au seuil de la mort, qui avouent leurs tentatives d’assassinat ne semblent aucunement bidonnées – que Castro ait des ennemis, même parmi ses anciens compagnons, cela n’étonne personne. Mais le vieux tient bon la barre et sa barbe et le type qui s’occupe de sa sécurité garde constamment l’œil ouvert – pas étonnant qu’à Cuba, on lui consacre même une série télé. Je rajouterai à ces 638 fois une tentative de Michael Moore qui a tenté d’attaquer les hôpitaux cubains, mais là encore, échec – il a du bol le Fidel quand même (plus de nouvelles d’ailleurs depuis son séjour à l’hôpital – serait-il finalement devenu has-been ?)

638 Ways to Kill Castro (2006) de Dolan Cannell

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