Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Shangols
REALISATEURS
GODARD Jean-Luc 1 2
OPHÜLS Marcel
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
21 juillet 2020

Un Crime parfait (Hollywood Story) (1951) de William Castle

vlcsnap-2020-07-22-09h56m05s034

Un petit noir qui se déroule dans le milieu du cinéma avec notre ami Richard Conte en producteur-enquêteur ? Il n'y a aucune raison de s’en priver. Tout débute dans la bonne tradition du genre : un piano mécanique, un coup de feu, un cadavre : celui d'un réalisateur mythique de film muet (Il aurait notamment réalisé le Fantôme de l'Opéra avec Lon Chaney en 1925, on ne s'embarrasse pas pour mêler fiction et réalité). Que s'est-il passé ? Conte revient vingt ans plus tard sur les lieux du crime et semble bien décidé à faire de cette sombre histoire son prochain film - film qui aurait plus de gueule s'il permettait en plus de résoudre le crime... Il décide de retrouver tous ceux qui avaient collaboré avec le maître, son ancien scénariste en particulier, et se retrouve également vite pressé par d'autres anciens collaborateur du cinéaste (son associé, ancien producteur du cinéaste, ou encore la fille (Julie Adams) de l'actrice principale des films de Ferrara) pour ne pas réveiller d'anciens démons... Il s'accroche malgré tout à son enquête et à son projet, aidé en cela par l'excellent Richard Egan dans le rôle, cette fois, d'un commissaire au sourire torve... Tout nous pousse à croire que l'on connaît dès le début le meurtrier mais le scénario est heureusement un peu plus retors.

vlcsnap-2020-07-22-09h56m26s715

vlcsnap-2020-07-22-09h56m58s719

Outre les acteurs (Conte en premier lieu et son sourire si franc, sa mine si empathique), on prend un certain plaisir devant ce film noir dans le milieu hollywoodien (les rancœurs, les trahisons, la jalousie) et devant ces petites mises en abymes très cinématographiques : la maquette de l'appart de Ferrara, le décor de l'appart pour le tournage du film, l'appart lui-même, toujours existant et laissé tel quel depuis vingt ans. Ces différents aspects donnent un petit cachet au film qui manque tout de même de rythme (sur 75 minutes, on s'attendait à quelque chose de plus haletant) et de rebondissements : une tentative de meurtre et un assassinat au cours du film, c'est un peu léger. Quant à la prétendue femme "fatale" (Julie Adamas qui endosse le rôle de la fille et de la mère), elle est terriblement sous-employée dans la scénar, permettant simplement de justifier son emploi avec cette fin digne d'un conte (Ils se marièrent...) - une fin de conte, parfait pour Richard, me direz-vous ! Mouais, on mettra cela sur le dos des vacances. Castle avait tous les ingrédient pour nous servir un petit truc relativement serré, il nous sert un petit machin sympa sans frisson véritable, une œuvre a minima, sans jamais chercher à livrer des scènes particulièrement tendues. Un peu dommage. Trop de crème hollywoodienne, peu de saveur.

vlcsnap-2020-07-22-09h57m34s164

Commentaires
Derniers commentaires
Cycles
Cycle Collection Criterion 1 2 3 4 5 6 7
Cycle Cinéma Japonais 1 2 3 4 5 6 7
Cycle Festival de Cannes 1 2
Cycle Western 1 2 3
 
 
Best of 70's      80's      90's      00's      10's
 
Ecrivains