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3 juin 2019

The Night Stalker (1972) de John Llewellyn Moxey

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Et c'est dans les tréfonds de la production télévisuelle (aiguillé en cela par KG) et à l'origine de notre naissance que nous sommes obligés de revenir pour trouver des films d'horreur devenus « classiques »... Mouais, une chose est sûre, on est bien dans la prod télé, c'est pas forcément ici qu'on pourra réviser notre grammaire du cinéma. Mais bon, il y a des efforts, au moins au niveau du casting (recruté dans un EHPAD, certes, mais ce qui n'empêchait pas à l'époque, pour les têtes de liste de ce casting de se taper des ptites pépées - tout était encore bon dans le porc…) avec des tronches telles que celles de Darren McGavin (et ses taches de rousseur d'éternel adolescent... ah oui, non, ce sont des taches de vieillesse, au temps pour moi), de Simon Oakland, de Ralph Meeker, de Claude Atkins... Oui, je vous vois sourire, la condescendance n'a jamais payé, attention... Il y a tout de même la présence d'Elisha Cook Jr et c'est pas rien... L'histoire est donc celle d'un tueur en série à Las Vegas, un tueur dont les façons un peu pointues de mettre à mort ses victimes le rapprocheraient du vampire... Un vampire !!!! Ah ah ah, la bonne blague, en 1972, à Las Vegas ! McGavin-Kolchak, ce journaleux fouille-merde qui a malgré tout des lectures saines, en est sûr et certain : ce type à la force surhumaine qui laisse toutes ces jeunes femmes sans une goutte de sang sur elle ne peut être qu'un vampire. Il conseille aux agents de la loi de porter sur eux un crucifix et un pieu (et de manger du steak tartare, aussi) pour mettre fin à ce terrible tueur. Les responsables lui rient au nez mais font pas non plus trop les malins...

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Oui, il y a bien quelque chose d'un peu pathétique chez ce journaliste qui ouvre sa grande gueule et se fait rembarrer à la moindre occase par son chef, par les flics, etc... Un journaliste, notons-le, qui a ses infos, son réseau sous-terrain, indéniablement, et qui arrive toujours sur les lieux de l'action deux secondes après les flics, voir quasiment avant, c'est dire à quel point il est bien renseigné. Le comte Dracula '72 a la carrure, semble indestructible (il te balance les flics comme si c'était des cotillons) et tire une gueule de six pieds de long qui fout la trouille (surtout quand il fouille dans le frigo de l'hosto, un truc rempli de sang en fioles)... Notre journaliste, moqué, n'écoute que son courage et se rendra pour un final haletant chez ce killer pour tenter de mettre un terme à ses agissements... Attention toutefois aux forces de l'ordre, notamment les gros pontes, qui peuvent, par pure fierté, parfois se montrer fourbes. Une prod téloche qui n'a pas trop à pâlir du manque de moyen mais qui ne réinvente pas non plus la roue - un produit finalement plutôt moyen avec un sujet peut-être (et je dis bien peut-être car je n'en suis pas plus sûr que cela) un brin original. Il donnera apparemment naissance à une série. Tout juste dans la moyenne d'une soirée pizz.

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