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19 mai 2018

Le Signe des Renégats (The Mark of the Renegade) (1951) de Hugo Fregonese

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Toujours un petit plaisir de retrouver l'artisan Fregonese même si ici le scénario est mince comme un filet de cigarette ; film d'aventures, film romantique, film de pirates, western (western ? Ah ben si, il est dans notre liste... Et puis il y a des chevaux, et cela se passe à l'ouest...), c'est une sorte de méli-mélo de tout cela ; on retrouve dans le rôle-titre Ricardo Montalban, un type qui essaie constamment d'imiter les mimiques de Jean Dujardin pour nous faire rire ; blague à part, l'homme aime à montrer ses pectoraux et se retrouve souvent entourée de gonzesses fort aimables (qu'il regarde souvent à peine... méfiant ou gay, le gars ?... à l'exception de Cyd Charisse et de son joli minois) ; l'histoire en un mot... ouh là, l'histoire d'un "renégat" (un homme condamné à mort chez lui) qui se retrouve embringué dans une sombre histoire politico-romantique : il doit séduire la fille d'un type à la tête de la Californie, humilier le pater et permettre à un certain Don Garcia (Gilbert Roland) de devenir le nouvel empereur de l'état... Voilà en gros pour les faits (mais le final est beaucoup plus pervers que cela, en fait, vous verrez). Bref, Montalban va de cheval en cheval, de femme en femme, de duel en duel, sans trop se presser ; on sait dès le départ qu'il va séduire la gonzesse (il possède le sourire qui tue dans son costume moulant) et qu'il tuera le vilain en duel. Et sinon ?

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On apprécie franchement les très belles couleurs de ce Technicolor vintage (qui éclaire notamment à la perfection le visage des donzelles) ainsi que cette impression de voler de scène en scène, comme une sorte de constante fuite en avant (une rencontre en amène une autre, qui se fera dans un lieu différent etc...). Le film n'en est pas pour autant particulièrement haletant ni diablement romantique : on sent venir un petit zeste érotique entre Montalban et Andrea King (as Anita) mais il la repousse malheureusement tellement vite que la tension ne dure guère ; il y a bien aussi cette danse hispanisante endiablée entre Montalban et Charisse qui montre ses gambette à l'envi (long morceau au beau milieu du film qui fait qu'on en oublie l'intrigue d'ailleurs...). Pas mal, ouais. Au niveau de l'action, ouais, quelques combats (putain la terre ne cesse de trembler, je vais me dépêcher de finir cette chronique... ami lecteur, ce sera peut-être la dernière, prions ensemble), à la force des bras ou à la pointe de l'épée, mais rien d'éblouissant ; il n'y a que trop souvent de longues discussions autour de Montalban pour savoir si l'homme est un traître ou un héros et on finit plus d’une fois par cligner de la paupière... A noter aussi la présence surprenante de Jean-Pierre Papin dans le rôle d'un moine franciscain, une véritable composition originale et totalement inattendue. La fin est très vite emballée (le générique tombe d'ailleurs assez brutalement, je trouve) et le film, avouons-le, ne laissera pas une trace inoubliable dans notre imaginaire de capes et d'épées (alors en tant que western, je dis même pas...). Tout juste mignon.

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