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7 décembre 2017

Le Cercle des Poètes disparus (Dead Poets Society) (1989) de Peter Weir

Un chef d'œuvre du cinéma australien (grand pays cinéphile, si on considère le cinéma de poche) et de l'ère Mitterrand : l'oeuvre ultime de l'incroyable et génial Robin Williams !! Ah mon dieu quelle merde et quelle idée d'avoir voulu le revoir. Ce truc est un summum (derrière ses allures de "pseudo brulot") d'éducation populiste, une tarte à la crème niveau "provocation", une connerie aussi punk que la coiffure de Bernadette Chirac... Sous ses grands airs démonstratifs genre "Robin Williams va vous montrer ce qu'est l'éducation nom de Dieu" (carpe diem et osez bordel), on assiste à la mise en scène d'un pauvre prof qui flatte tous ses élèves dans le sens du poil : ne soyez pas timide, montez sur le bureau pour avoir un autre angle ohoho, déchirez les pages à la con de vos manuels eheh, ne réglez pas votre pas sur le pas des autres, récitez du Bellay dans une grotte en fumant la pipe et en jouant du pipeau (j'invente rien, pétard, si ce n'est du Bellay, pour donner du poids lagardeetmichardien à la chose)... Révoltez-vous, quoi, en restant sage et en respectant les limites... Les élèves, tout couillons, le prennent pour une star et l’adulent ; l'un d'eux, malheureusement le plus exalté et le plus couillon de tous, va se suicider quand son père s'opposera à ce qu'il fasse du théâtre (trop injuste, la vie : un père militaire et putain, tu peux plus rêver...) ; là, on est dans de la grande tragédie et tous les torts académiques (il faut un bouc émissaire, merde) retomberont sur ce pauvre Robin… qui se pendra, franchement dégouté de jouer dans une telle daube (ah non, ça c'est plus tard). On pense que la chose est calibrée pour des élèves de CE1 en mal de romantisme et de rebellion... Mais sinon, poh poh, le truc n'a même pas mal vieilli, il était déjà vermoulu... René Coty, reviens !!!!!

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Commentaires
S
Alfio vous êtes libre dans votre tête et ça fait plaisir.
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A
Vous en prendre au cinéma populaire en pleine période de recueillement national, quand on est à deux doigts de faire entrer au panthéon le plus grand penseur populaire du siècle, ben vous avez pas froid aux yeux vous ! J’en jauni à l’idée. Va falloir être plus prudents, amis Shang et Gols, le populaire à présent c’est sacré, plus touche ! Tous les copains qui serinaient à longueur d’années que le rockeur pour noces et banquets nous massacraient les tympans de ses vociférations apocalyptiques, vous les avez entendus la ramener, vous ? Moi non plus. Et je suis resté coi itou. On était tous comme frappés d’évidence. Alors pas de risque que j’écrive ici que j’ai trouvé moi aussi ce beau film populaire encore plus naze la deuxième fois que la première ou que ces gosses de riches bien coiffés me paraissent être à la révolte ce que Johnny est au rock’n roll, de pâles imitateurs. Pas envie d’être sommé de me justifier en long en large et en travers comme ça vous arrive de plus en plus.<br /> <br /> <br /> <br /> J’avoue quand même que parler de cinéma « de poche » à propos de l’Australie, moi ça me fait marrer. J’ai l’humour populaire.
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C
On se rapproche des années 2000 :-)
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J
J'ai confondu avec "Truman Show" qui fut le premier succès des années 2000. <br /> <br /> <br /> <br /> Ecrire "bas de plafond" sans en dire plus n'est pas énoncer les défauts du film. C'est gratuit et non argumenté. Pourquoi le film est-il "bas de plafond" ? On n'en sait pas plus... Et le coup de "rance" et de "René Coty", c'est insultant et un peu juste.
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C
Pour chipoter parce que j'aime bien les dates : le premier succès des années 2000 serait un film de 1989, vous êtes sûr ?<br /> <br /> Sinon, il faut qu'on puisse énoncer des défauts d'un film (même dire qu'il est débile), sinon on n'a plus que le droit que d'admirer et ça, ça ne va pas du tout...
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