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24 août 2014

Empreintes digitales (Big brown Eyes) (1936) de Raoul Walsh

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On avait quitté le gars Raoul dans une petite forme, il nous revient avec une bien sympathique screwball-detective story avec un Cary Grant et une Joan Bennett en pleine bourre. Il est flic et enquête sur un vol de diamants, elle est manucure et se fait journaliste pour aider son si beau boyfriend. Puis survient un drame terrible : des types impliqués dans le recel des diamants tuent un bébé lors d'une d'une fusillade dans un parc, damn it ! Grant et Bennett allient leur force pour coincer le coupable mais ce dernier, jugé, est relaxé. Pour les deux c'en est trop, ils démissionnent chacun de leur taff ; Grant part sur les traces de ce sombre assassin bien disposé à régler l'affaire d'homme à homme. Le final, dans le salon de manucure, mettra en scène nos deux courageux héros.

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Nan, ce n'est pas un chef d'oeuvre du gars Raoul mais on ne s'ennuie pas, grâce notamment à nos deux lovers qui passent leur temps à se lancer des petites vannes à bout portant : Grant, imitant une donzelle, n'a pas peur du ridicule (mais on peut tout lui pardonner) et prouvera que ses dons de ventriloque peuvent lui sauver la vie. Bennett est plus jalouse que ma mie mais cherchera toujours à prendre des risques pour sauver son homme (quitte à faire un titre complétement bidon en une d'un journal et à voler le flingue du Cary pour effrayer le complice de l'assassin). Un ptit couple qui fonctionne donc relativement bien malgré les légères chamailleries pour la galerie, toujours prêts à allier leur force... même pour ouvrir un tiroir. En seconds couteaux, il y a également du bon avec Walter Pidgeon en dandy-ponte de la mafia et ses deux assistants, l'imperturbable Lloyd Nolan qui te tue un gamin sans avoir aucun remords et le dragueur trouilloux Douglas Fowley qui ne fait pas le malin à sa sortie de prison.

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Walter Pidgeon est un parfait beau salop qui n'hésitera pas à sacrifier ses propres hommes pour se protéger mais qui sera trahi par ses empreintes digitales (c'est pas bon d'avoir une cicatrice sur le pouce) ; il est parfait dans son rôle de truand-gentleman ; c'est d’ailleurs avec un flegme tout britannique que, lors d'une balade dans un musée, il annonce à deux tueurs aussi peu cultivés qu'un champ mohélien leur mission : descendre un type pour s'assurer une bonne marge. Cynique, traître, cool, Walter est forcément à l'opposé d'un Cary, speed, honnête, droit. Un ptit poil de manichéisme pour la bonne cause, puisqu'il permet au couple Grant/Bennett de briller entre deux scènes de ménages et de mignons ptits bisous rapidement échangés. Un film des thirties déjà bien huilé.

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Walsh et gros mythe,

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