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11 octobre 2011

Bodyguard (1948) de Richard Fleisher

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Lawrence Tierney endosse le rôle du flic Mike Carter, po le genre de gars qui se laisse marcher sur les pieds... Il se fait d'ailleurs suspendre et après avoir essayé de maraver son propre boss (voilà ce qu'on peut appeler des gros plans - photogrammes ci-dessus mes amis -, nom de diou, qui sentent le coup de boule...), il est engagé en free-lance chez des richards. Une offre généreuse qui cache forcément un gros coup fourré : notre Mike, suite à un coup sur la tronche reçu lors d'une filature, se réveille dans sa caisse ; il est non seulement aux côtés de son boss complètement mortadelle mais ne tarde pas à se rendre qu'il se retrouve sur les rails d'un train qui fonce sur lui - il est po du genre bien vif, notre gars (sûrement le coup sur la tête...) mais il finit par s'extraire en bondissant de la caisse au dernier moment (faut bien faire monter le suspense). Le scénar part sur de bonnes bases (noter la présence du tout jeune Robert Altman qui a contribué à la chose) mais il va tout de même très rapidement s'essouffler...

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Accusé du meurtre de son boss, Mike se fait tout pitit et confie une partie de l'enquête à sa collègue et compagne Priscilla Lane (gentille blondinette, po mon genre...). Ils ont de drôles de façons de communiquer - elle enregistre des vinyles, yé yé - mais ils mettent le doigt sur une affaire louche vlcsnap-2011-10-11-19h30m26s185dans laquelle son collègue flic était mouillé... L'enquête nous mène du bureau d'un ophtalmo (normal pour un private eye... rires) à un abattoir (ultime fight saignant en vue ?... mouais, bof, ne nous emballons point) : même si notre ami Mike Carter est relativement couillu et n'est jamais le dernier pour la baston, l'ensemble (qui dure à peine une heure et semble avoir subi de sérieuses coupes) est quand même un peu mou du genou dans sa partie centrale avec ce gentil couple d'enquêteurs qui ne provoque finalement ensemble guère d'étincelles ; un Richard Fleischer des débuts qu'on connaîtra bienheureusement, tout en restant dans le genre, beaucoup plus en verve (The narrow Margin restant, perso, the réference).

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Commentaires
C
@Shang: rooh ben si on peut plus plaisanter....<br /> Par contre je connais pas l'anecdote?
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G
Y a le Jugnot aussi... OK, je passais juste.
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S
And I would like to f... t'offrir des fleurs... J'ai bien aimé pour ma part l'épilogue quand un vrai chanteur français mais méchant garçon l'a fait rougir chez un animateur télé du musée Grévin. Elle faisait moins la maline sans son bodyguard...
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C
Moi j'ai vu une fois un film intitulé Bodyguard avec un acteur plus connu qui tombe amoureux d'une chanteuse. C'était chouette.
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