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6 janvier 2011

Naked Bullet (Otoko goroshi onna goroshi : hadaka no zyudan) (1969) de Kôji Wakamatsu

NakedBullet2

Pas mauvais du tout, ce petit polar de Wakamatsu réalisé  à une époque où il tournait plus vite que son ombre et qui nous donne notre lot de règlements de compte, de trahison, de coup de feu, de femmes victimes et tortines et de désespoir – il me semble l’avoir déjà souligné mais les séquences finales du Kôji  se retrouvent généralement plus jonchées de cadavres que lors d’une dernière scène shakespearienne…  L’histoire donc d’un petit malfrat en soif de revanche : voilà cinq ans, il a tenté de faire faux bond à son gang en se tirant avec une jeune femme et cela lui a non seulement valu la honte – obligé de « violer » sa douce sous les yeux des membres pervers du gang – mais également un doigt – chez les yakuzas, il n’y a po de surprise au moment de payer l’addition. Avec deux de ses potes, lors d’une transaction (thune contre poudre), il va en profiter non seulement pour mettre la main sur le grisbi, mais décimera également au passage son ancien gang. Comme il est un peu gourmand, il épargne lors de ce braquage une donzelle pour mettre la main sur la drogue. Mais la chtite est plus résistante que prévu pour lâcher l’info… Ses deux potes vont torturer la fille, mais en vain ; comme, derrière ses lunettes noires, c’est po non plus un salop fini, il aura tôt fait de sacrifier ses poteaux pour s’enfuir avec la donzelle – une simple ruse pour retrouver la drogue ? Même pas sûr, notre homme peut aussi se plaire à protéger les « victimes »… C’est fait avec deux bouts de ficelle (deux scènes en couleur, tout de même, il nous gâte) mais le rythme est toujours relativement soutenu : notre couple de héros, en fuite, n’a semble-t-il plus rien à perdre et se retrouve avec plusieurs bandes à ses trousses (bien aimé en particulier le « tueur qui louche» qui se fait d’ailleurs méchamment chambrer). Y-a-t-il une échappatoire possible ? Je vous rassure tout de suite, quand Wakamatsu fait du noir, c’est noir jusqu’au bout (même s’il ajoute toujours au passage sa petite pincée de scènes « roses » (« pinku», si vous y tenez)), il n’est pas du genre à transiger sur la marchandise. No future.

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