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7 juillet 2009

J'irai dormir à Hollywood (2008) d'Antoine de Maximy

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Juste avant un petit mois de break - un mois de vacances en... France, nom de Dieu, ça va être dépaysant! -, rien de mieux pour se mettre in the mood que ce J'irai dormir à Hollywood. On sent que le gars Antoine - le nom du voyageur français?... avec Christophe... - est le genre de type sympathoche qui s'invite chez les gens à la bonne franquette. Son mot de passe pour pénétrer l'intimité de nos lointains voisins ricains : "I'm French..." - ce qui véhicule forcément dans le monde le sens de la liberté, de la franche déconnade, de l'ouverture... Mouais, je plaisante, d'autant qu'on sent la plupart du temps un méchant temps d'hésitation quand il demande s'il est possible de dormir chez les gens - enfin, le gars Antoine a po l'air vraiment dangereux avec ses deux trois caméras greffées sur le corps et cela lui permet tout de même quelques rencontres assez typical... Sa bagnole toute rafistolée - une Cadillac-corbillard repeinte en rouge - attire, qui plus est, la curiosité (ça marche moyen, cela dit, chez les Navajos qui considèrent cette voiture bourrée d'esprits d'un sale oeil - c'est bon à savoir si on veut faire plus ample connaissance avec cette peuplade...). Même si les discussions ne volent jamais très haut -  on reste dans la franchouille simplicité - quelques personnalités croisées au hasard marquent des points : le type plutôt zen qui doit se rendre pour 15 ans en prison, le barbu SDF sur la plage hollywoodienne qui permet à l'Antoine une conclusion très "terre-à-terre", le vieillard élastique à New-York, la femme Navajo toute désolée de le voir repartir ou encore cette créature lynchienne (à Desert, Arizona, je n'y passerai pas mes vacances) qui fout un poil les pétoches. Le Antoine ose parfois s'aventurer en des lieux qui ne respirent point vraiment la sécurité - le quartier black "désaffecté" à la Nouvelle Orléans - mais semble toujours se montrer prêt à tout pour tenter une éventuelle rencontre hors des sentiers battus. On assiste à de micro-séquences souvent purement anecdotiques (trois mois résumés en 90 minutes, c'est un peu le risque) mais l'effort pour aller au devant d'une certaine méfiance des gens est forcément louable. Allez, à mon tour d'hitter the road balisée... par des potes (tous les deux ans, c'est bien le minimum...)      

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