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4 décembre 2008

Conte sur un Poète amoureux (Ashug-Karibi) (1988) de Sergei Parajanov

Parajanov n'est pas un manchot quand il s'agit d'utiliser la couleur. Cela dit, même s'il utilise pour ses tableaux "vivants", tous les trésors artistiques de la Russie (tableaux, poteries, bibelots, kalashnikov...), franchement, je sais pas vous, mais cela finit au bout du compte par frôler l'effet pompier. Et puis ces chants kusturiciens de tsiganes qu'on égorge et ces acteurs, maquillés comme des Dieux hindous, qui hurlent plus qu'ils ne jouent, du matin, comme ça, c'est dur. Hein? ah ben non, sinon c'est jouli...   

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Adapté d'un conte de Lermontov, c'est l'histoire d'un mec qui veut se marier mais qui peut po, il a pas de thune; il doit faire tout un périple avant d'espérer revoir sa belle; seulement, sa donzelle a un autre prétendant qui pique les vêtements (ah c'est malin!) de notre héros lorsqu'il traverse une rivière et revient au village en faisant croire qu'il s'est noyé... La promise continuera-t-elle malgré tout de croire en notre héros ? C'est un peu les Amours d'Astrée et Céladon, si vous voulez, mais en territoire, euh, folkloriquement slave. Ashug-Karibi erre avec son saz (c'est une guitare avec pas mal de cordes, je dis cela uniquement pour les spécialistes musicaux) et rencontre que des tyrans; comme il est dit un moment : "En territoire ennemi, il n'y a que des ennemis" (c'est la seule phrase qui me reste, le chat a dû me mordre le pouce à ce moment-là). Il doit jouer de son saz pour leur faire des louanges mais il finit toujours par avoir des problèmes - il doit combattre par exemple un tigre en peluche qui fait bien marrer quand même. On apprend vraiment plein de choses utiles pour la vie courante : ainsi ne pas oublier de garnir la tombe d'un gars du coin avec des poupées à clochette, ou comment s'habiller si l'on est invité à un mariage entre autochtones aveugles. C'est plein de bruits et de couleurs et, pour être vraiment honnête avec vous, je me suis ennuyé comme un rat mort - moi les pétales de fleurs rouges qu'on lance en l'air, cela me fatigue assez vite en fait; certes, j'étais peut-être mal luné...

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