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19 octobre 2008

L'Elégie de Naniwa (Naniwa erejî) (1936) de Kenji Mizoguchi

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Quitte à paraître un peu profane (bah, désolé), cette élégie a eu du mal à atteindre mon petit coeur, en dehors peut-être du plan final - décidément, je devrais commencer par la fin, ou c'est peut-être que je me réveille juste sur le générique...? Bien aimé certains plans d'une noirceur terrible en extérieur, mais les plans d'intérieur, les mini-drames sociaux, m'ont pas vraiment passionné - il est clair qu'avec Ozu, je suis aussi à rude d'école. Bref, j'ai rarement été dans l'humeur...

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Un couple digne du Chat de Granier-Deferre se déchire. Faut dire que le vieux a l'air d'être une vraie plaie, traitant ses servantes comme du poisson pourri, et on peut comprendre que sa femme passe sa vie dehors. Le vieux finit par critiquer sa femme ouvertement, devant son pote le docteur, et la femme lui annonce bille en tête que s'il n'est pas content il n'a qu'à se trouver une maîtresse : c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Arrivé au taff, il drague une secrétaire, Ayako, qui entretient une "gentille" liaison avec un autre employé. On switche alors complètement sur la vie d'Ayako : elle vit misérablement avec sa soeur et son père qui s'est endetté (son frère est, lui, à l'université). Elle critique son père du genre "ah ben, un père inutile comme toi, merci" et sur un coup de tête se barre de la maison. La gâte entre dans la spirale infernale de la prostitution... Enfin, po vraiment non plus : elle accepte les avances de son boss qui l'installe dans un appart et paie les dettes de son père; puis à la suite d'une escarmouche entre le boss et sa femme (jalouse en fait... - petites séquences de comédie qui ne mangent pas de pain), elle se range pas longtemps avec le vieil associé de son boss pour payer les études de son frère - le sens du sacrifice, quoi. Elle compte bien ensuite revenir avec le chtit employé mais il fait un peu dans son froc quand il apprend sa période "légère"; elle revient alors à la casa et là aussi se fait rembarrer comme femme de mauvaise vie - ingrats, va... Elle se barre, assumant pleinement sa "décadence" dans ce monde décidément po jouasse. Ce qui surprend un peu, c'est la transformation d'Ayako, qui se donne rapidement des airs de grande dame, même après avoir lourdé les deux vieux; la transformation de la petite secrétaire gentillette en femme moderne qui fume sa clope est un peu abrupte; même si tout le monde a un peu profité d'elle, si son émancipation est une certaine preuve de courage, on reste un peu à la traîne pour comprendre cette évolution radicale. Lâchée par tout le monde, elle se retrouve totalement esseulée - po la grande solidarité à cette époque, marche - et tourne totalement la page : ce petit manque de nuance psychologique est un peu surprenant, mais bon, j'ai rarement été aussi vraiment dedans, disais-je... 

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