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2 mai 2008

Lust, Caution (Se, jie) (2007) d'Ang Lee

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Très déçu à la vision de ce long, long, long film qui aurait bien pu gagner une heure sans rien y perdre au niveau de l'intrigue et de la relation entre les personnages. Ang Lee prend plaisir à suivre et à filmer la bien jolie frimousse de son héroïne, mais a vraiment du mal à pimenter son récit (roh, oui, les deux-trois scènes de coucherie, franchement pas de quoi en faire un oeuf sur le plat): un sens certain de la reconstitution un peu académique (oh le joli pont de fer à côté de chez moi qu'ils sont en train de déplacer... ah ouais Shanghai, des fois, les matins, vous vous réveillez, vous habitez plus à la même adresse...), un formalisme dans les cadres qui n'a rien de bien original, une image assez grise et terne relativement décevante... Finalement, dans cette histoire d'espionnage pendant la seconde guerre mondiale (une chtite est censée se rapprocher d'un Chinois qui collabore avec l'ennemi, c'est dit), ce sont encore les acteurs qui s'en sortent le mieux : la débutante Wei Tang arrive à enflammer par un regard la création entière, Tony Leung quant à lui est encore une fois magistral, personnage dur et surprenant, capable d'exploser violemment en un clin d'oeil. Ces étudiants qui jouent aux espions sont eux bien pathétiques (ah ouais po facile de tuer un homme... sûrement une des tueries les plus sanglantes et douloureuses de l'histoire du cinéma...) et manquent vraiment de relief dans le film. On s'achemine enfin après deux heures trente vers la scène exposée au début du film, et on baille un peu en attendant malgré tout la "petite surprise" obligée du dénouement... Bof. Je m'attendais à beaucoup plus de brio dans la mise en scène et dans l'aspect formel, vraiment peiné de voir une réalisation aussi pépère et un tel scénario ultra linéaire qui ne nous apprend, historiquement, presque rien. Un Lion d'or à Venise bien terne et convenu. 

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