28 semaines plus tard (28 weeks later) de Juan Carlos Fresnadillo
J'avais envie d'une bonne grosse daube après une semaine studieuse, c'est chose faite avec ce deuxième opus au niveau du premier (ground zero donc). Commençons par les trois points "positifs": voir Londres désert (merci Amenabar pour avoir eu le premier l'idée dans Ouvre les yeux version spanish), tomber dans le regard translucide d'Imogen Poots (Robert Carlisle est presque moins effrayant quand il a les yeux rouges qu'en normal) et écouter le thème musical de John Murphy qui semble certes piqué à Mogwai mais c'est pas grave. Pour les points négatifs disons grosso modo que c'est une bouse d'un autre âge avec un scénario qui tiendrait sur le string d'une danseuse de samba brésilienne. Tous les rebondissements sont ultra téléphonés - la mère elle est mordue, mais elle est immune, ah?... son gamin ah ouais pareil parce qu'il a les yeux vairons et comme c'est génétique, bla bla... et David Bowie? oh ça va dis donc... -, certaines idées sortent directement de jeux vidéo - ami sniper, il ne faut tuer que les personnes infectées... "c'est po drôle, on voit rien..." bon, ami sniper, vous pouvez tout flinguer... "Ah merci chef"- bref, on pourrait enquiller les perles. Rien d'étonnant dans un film où la première image est celle d'un livre qu'on brûle pour alimenter le réchaud - 28 semaines plus tard, l'anti fahrenheit 451. Ah oui, j'oubliais, les monstres débarquent à Paris, c'est pas un problème Sarko avait déjà la rage.