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10 juillet 2006

Subway (1985) de Luc Besson

Subway02_1_Comme Gols m'a laissé les clés de la maison autant en profiter.

Ah Subway, voilà un autre film mythique pour que mes étudiants découvrent la culture française: aujourd'hui le métro (si, ça compte).

Subway c'est avant tout des dialogues écrits de main de maître. Que de répliques immortelles: "Tu nous gonfles avec des tagada-tagada", "Police, menotte, prison", "Chier, merde... non c'est vrai des fois tu fais chier", "Super gros Bill", "Un petit bouquet!"... Bref de la grande littérature et on retrouve a chaque scène le style shakespearien de Besson. Un scénario qui tient sur une nappe - ce qui est déjà beaucoup pour le Besson, des acteurs aussi figés que dans une B.D. (Galabru, même en restant sobre, en fait des tonnes, Anglade tire toujours la tronche et signe sûrement son plus mauvais rôle, Bacri a des cheveux et Lambert est vraiment mal peigné...), que du bonheur!

Bon soyons sérieux, j'ai vu ce film dans une période pré-acnéenne (ne renions pas nos goûts de jeunesse, même si...) et Besson reste un grand faiseur d'histoire pour les 12-14 ans. Le problème étant que les gens murissent et pas ses films. Roh, Subway reste une brave potacherie sympathique, aussi lisse que le visage d'Adjani. Avec juste un moment de grâce quand la musique de Serra s'arrête et qu'une petite chanson de Rickie Lee Jones plane.

Autres commentaires très intéressants: notez le nombre de fois que les gens commandent ou boivent un café: ils ne branlent que ça et Besson n'a vraiment pas grand chose d'autre à dire. Mes étudiants auront malgré tout progressé: ils savent maintenant  où est le métro  et qu'en France, on bosse pas, on passe son temps en pause café. Ils nous boufferont les Chinois, c'est clair.

Commentaires
T
L'univers de Besson est avant tout un univers visuel, c'est ce qui fait sa marque de fabrique avec Beinex, 2 réalisateurs du début des années 80 qui tranchent avec le cinéma français de l'époque, très verbeux et peu porté sur la forme.
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E
On y voit cette pauvre Adjani, déjà attirée - jeune et non liftée - par les projets de merde... Elle a depuis lourdement insisté en ce sens...
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E
Oui, bon, Besson ne mérite pas tant de lignes d'opinions. C'est du temps perdu pour ce cinéaste de merde et cet homme d'affaires méchant et malhonnête (voir les biographies non autorisées qui font de ce sale type un bien sinistre portrait).
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J
J'ai retrouvé, sur un rayonnage, caché par d'autres revues, ce numéro de "IMPUR (revue à problème) : Japon(s) # 001" (éditions Antipodos, 2007) où, dans un article intitulé Nagasaki, l'écrivain Pierre Jourde notait ceci sur Luc Besson :<br /> <br /> "Ce qui fait la particularité de Luc Besson, dans le cinéma français, ce qui donne à ses films leur inimitable style, c'est qu'il est bête. Il y a certes des cinéastes simplets, mais Luc Besson est d'une bêtise à grand spectacle, une bêtise qui a les moyens de s'étaler et de s'imposer, une bonne grosse bêtise à stéréotypes, misogyne, xénophobe, mais bourrés de bons sentiments. L'expression "gros sabots" attendait depuis des lustres que le cinéma de Luc Besson vienne l'incarner à la perfection.<br /> <br /> Le sommet de la sottise cinématographique de Besson est atteint dans le "Grand Bleu", avec la scène du plongeur japonais. le plongeur japonais se livre à des exercices respiratoires démonstratifs, genre art martial bouffon, et finit par s'évanouir avant même de participer à l'épreuve. La bêtise bessonique carbure au cliché. Ici, celui du Jaune qui, avec tout son attirail de simagrées exotiques, n'arrive à rien, contrairement au petit français bien d'chez nous.<br /> <br /> Sorti il y a vingt ans, le "Grand Bleu" témoigne d'un mépris attardé, obsolète, d'une arrogance très franchouillarde et d'une époque où les publicités, en France, représentaient encore les Japonais comme un peuple d'imitateurs bon marché et de voleurs d'idées."<br /> <br /> Je crois être bien le seul de mon entourage, malgré toutes ces années, à ne toujours pas avoir vu ce fameux film bleuté encombré de plongeurs et de dauphins. Et n'ai toujours pas envie de le voir, n'aimant que les films d'eaux profondes peuplées de requins féroces et gourmands s'acharnant sur d'humaines créatures navrantes victimes de leur propre suffisance.
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D
Le prototype du critique français :<br /> je ne vois aucun "mauvais" film, je vous le jure.<br /> Mais ce film que je n'ai pas vu, je vous le dis, c'est de la bouse !
P
Attention mademoiselle Jambon, quand on fait du second degré, on ne doit jamais l'expliquer après.
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M
@réponse à Dans le Bayou:<br /> Il existe, dans la langue française, des petits signes de ponctuation, des codes si vous voulez, qui permettent de savoir qui parle, et de quoi.<br /> En l'occurrence, notre commentateur, jacques d., nous ouvre obligeamment les guillemets (") pour indiquer qu'il va recopier et nous livrer des paroles de l'écrivain Pierre Jourde. Il a même placé 2 points (:), juste avant, pour annoncer clairement ce qu'il va faire une citation.<br /> Mieux ! Il va à la ligne pour bien détacher SON propos de ceux de Jourde qu'il rapporte ! Tout est fait dans les règles (vous vous faites chier en lisant ces lignes? Je n'en doute pas un instant.)<br /> Bref... Il referme les guillemets après "voleurs d'idées", afin de clôturer visiblement sa citation de Pierre Jourde. <br /> Ensuite, il repasse à la ligne pour indiquer, sans ambiguïté, que le "Je" c'est désormais lui, et non plus P. Jourde. <br /> Voyez ? <br /> Et, lui, il ne dit pas que c'est de la bouse. Il dit juste qu'il ne l'a pas vu et n'a pas envie de le voir. That's all, folk.<br /> <br /> Peut-être avez-vous trop lu Philippe Djian ? Lui aussi à du mal avec la ponctuation. Parfois, il fait même semblant qu'il n'en a rien à cirer. En vrai, c'est parce qu'il patauge grave avec..
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