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19 mai 2006

Le Samourai du Crépuscule (2002) (Tasogare Seibei) de Yôji Yamada

twilightAprès la très longue série des Tora-san qui ferait passer celle des Antoine Doisnel pour une farce (45 épisodes sur 26 ans , bougre), Yamada dont le film vient de débarquer en salle en France ce mois-ci est responsable de ce Samourai du crépuscule de très bonne facture ma foi. On ne peut pas dire qu'il fasse dans la complication: un pauvre samourai-paysan avant l'ère Meiji perd sa femme et a la responsabilité de ses petites filles (adorables) et de sa mère sénile (mais vous êtes qui vous? Ton fils. Ah?). Du coup il est po super festif, pas question pour lui d'aller boire une Suntori avec ses collègues, dès qu'il a deux minutes il est plutôt du genre Charles Ingels: il bêche. Petit problème, il a à peine le temps de se laver et pas les moyens de s'acheter de nouveaux vêtements et il passe pour un bouc à la visite du Maître: c'est toi qui fouettes! la honte. Heureusement il retrouve la jeune Tomoe qui sent bon le shampooing: atwilight_2mie d'enfance elle vient juste de divorcer car son mari était alcoolique (comme il est riche, il a abusé de la Suntori à étiquette orange). D'ailleurs ce dernier cherche des noises à notre héros (Sebei) et avec un bout de bois, Seibei lui met une grosse branlée. Tout s'engage bien pour le mariage ce qui simplifierait pas mal les choses mais Seidei refuse car il est trop humble, il a que 50 hoku (dont 20 en dette, le mauvais, putain) - il vivrait à Madagascar il serait déjà mort. Bref, cet idiot passe à côté de la bombe de sa vie, il l'a vraiment dans la peau mais il finit par l'avoir dans l'hoku - si j'ai bien compris... Sauf que, sauf que, il pue peut-être mais il se bat bien et le Shogun lui demande de mettre un raclée à un dissident... Pah, cela l'intéresse moyen, il demande un mois mais l'autre rentre dans une rage folle et lui dit "DEMAIN NOM DE DIEU, C'EST CA OU RIEN!!!". Je vous dis po la fin d'autant que quelqu'un est là pour boire une bière, mais va-t-il s'en sortir? aura-t-il la femme? La fin vous tire en tout cas au moins une larme ou vous êtes pas plus humain qu'un sabre en bambou. C'est propre, très sobre dans la mise en scène, Sanada (Seibei) est énorme de fatalité... Vaut le détour, definitely.

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