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12 octobre 2025

Pee-wee Big Adventure (Pee-wee's Big Adventure) (1985) de Tim Burton

Je n'étais pas allé le voir au cinoche quand j'avais treize jugeant la chose sans doute trop puérile (j'avais bien plus que l'âge de raison...) : je me venge quarante ans plus tard... Il s'agit bien là du premier long-métrage de Tim Burton qui n'avait pas gagné encore entièrement tous ses galons de cinéaste mais qui faisait déjà preuve d'un univers très déjanté et d'un véritable sens du rythme... On peut se laisser aller aux gamineries de ce personnage de Pee-Wee qui rigole comme Woody Woodpecker et qui pleure comme Caliméro : pour peu qu'on n'ait pas envie de se prendre de la tête et qu'on soit prêt à se laisser embarquer par cette histoire qui part dans tous les sens, on peut même y prendre un certain plaisir - il y a quelque chose ici de délicieusement  enfantin et d'indéniablement créatif. On peut aussi trouver cela toujours aussi puéril...

On ne va pas se mentir, cela ne vole pas très haut au niveau des gags mais Burton fait heureusement le taff pour dynamiter la chose. De ce début d'histoire (tout est automatisé chez Pee-Wee - Wallace et Gromit et Retour vers le Futur le pilleront en leur temps à loisir) à cette course-poursuite finale totalement décadente dans les studios de la Warner (on passe d'un pseudo James Bond à des chanteurs à crinière typiquement eighties en passant par les décors de Tarzan et de Godzilla - c'est délicieusement con et fun)), il est peu de dire que Burton s'emploie pour tenter d'introduire dans cette aventure douze idées visuelles à la minute ainsi d'ailleurs que des personnages totalement dingos ; on pourra retenir notamment celui de Large Marge (une conductrice de poids-lourds qui hante les autoroutes la nuit) ou ce clochard qui hurle de sa voix avinée toutes les comptines merdiques américaines : c'est tellement too much, tellement lourdingue, que parfois on finit par hoqueter un petit rire nerveux. Bref, du gentil délirrrre. Au-delà de ça, on se dit que Burton, avant de retomber dans la facilité, saura se montrer par la suite toujours aussi inventif sur la forme mais avec bienheureusement un peu plus de fond - l'esprit BD et cartoon de base (Pee-Wee ne parle pas : il hurle) mais avec une noirceur bien venue. Bon, c'est pop, c'est wapp, c'est whizzz, bon enfant à fond, mais pas de quoi en faire non plus tout un vélo. Burtoonesque.

 

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