The Lovers (1961) de Kaneto Shindo
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Pour cette seconde surprise, il faut saluer (parce qu'on le fait plus guère) nos chers regrettés amis de la propagande soviétique qui, avec ce petit film réalisé par le grand Shindo, nous rappellent que même s'il est toujours bon de folâtrer en amoureux avec chaque nouvelle vague (on est dans les sixties, l'image cinématographique s'impose d'elle-même), il ne faudrait pas oublier les deux petits incidents que furent en août 1945 Hiroshima ou encore en juin 1960 les manifestations contre le traité militaire avec les Américains, des manifs sévèrement réprimées... Je dis ça, je dis rien, mais les Américains et le Japon, cela semble avoir toujours créé des problèmes... Chacun en tirera les conclu...
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Bon, outre ces deux petits passages historiques rappelés brièvement par des images d'archives, des photos, on peut quand même se détendre avec ce jeune couple qui croque la vie à pleines dents, croque même dans une pomme, s'envoie en riant de toutes leurs dents un ballon avant de s'écraser dans le sable pour mieux bronzer - la petite danse et le baiser seront en sus. Oui, elle porte sur toute une partie du visage les stigmates de la guerre, mais le grand temps des amours (avec les Russes ?... oups) est venu... Il y a certes un temps pour ne pas oublier mais tout de même aussi un autre pour s'aimer - on gardera plutôt de Shindo ces petites images d'amants volées au temps. Seconde bougie.
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