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9 mai 2025

La Casa (2024) de Álex Montoya

Une envie, comme une autre, de découvrir un petit film espagnol... et le constat qu'il s'agit bien là d'un tout petit film espagnol. L'idée de départ est tellement évidente que j'aurais pu l'avoir : un père qui meurt, une maison en mauvais état qui demeure, trois enfants qui se réunissent pour l'occasion (avec compagnons respectifs et progénitures) : trois caractères, oulala, terriblement différents avec cet ainé, forcément le plus responsable, qui fut là aux toutes dernières heures du père, le benjamin, forcément moins responsable et plus rêveur (il est écrivain, je ne vous dis pas), qui n'a pas toujours été très présent auprès du père, notamment ces derniers temps et puis la cadette, tintintin, plus modérée, c'est pas vrai !, qui va se retrouver, ô surprise, à faire un peu le lien entre tous... Platitude, platitude.

L'aîné, avec son caractère impétueux, veut vendre la casa ; le benjamin, avec son petit côté nostalgique tendrounet, moins. Cela sent les accrochages, et vous allez rire, il y en aura... Montoya charge malheureusement un peu trop la muletta pour qu'on s'attache à ces personnages ; l'ainé se complaît dans le rôle du connard, le benjamin dans celui du type un peu maladroit qui met les pieds dans les plats, la cadette, elle, reste tellement neutre que son personnage imprime encore moins... Montoya, premier défaut majeur, de façon bien trop systématique, ne peut s'empêcher à chaque fois qu'un souvenir affleure dans l'esprit d'un personnage de passer une image "en vidéo 8" comme s'il fallait absolument tout illustrer (le souvenir de la "transmission" de l'orange - au secours...). Autre défaut pesant, on passe d'un personnage à l'autre de façon assez brutale, les montrant généralement en solo et les isolant ainsi dans leurs petits défauts, leurs petites qualités ; les interactions sont trop rares ici et ces dernières tombent du même coup également sous le joug de la caricature : on aura droit à la scène d'engueulade incontournable, puis à celle de l'apaisement (avec hug tripartite), puis à celle de l'entente cordiale raisonnée (popopoh). Déjà vu, déjà vu, déjà vu... Malgré une image soignée avec des couleurs chaudes, on risque de ne garder du film (heureusement plutôt court) que le tiède souvenir d'un film tristement banal. Mollé !

 

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