Moi, moche et méchant 4 (Despicable me 4) (2024) de Chris Renaud & Patrick Delage
J'avais vu le premier, il n'y avait pas de raison que je ne vois pas le 4, hein... Qu'est-ce que j'ai manqué entre-temps ? J'ai envie de dire pas grand-chose, m'est avis... On demeure ici sur un scénario ultra-complexe : Max, le cafard, veut se venger de Gru, une vieille histoire datant du temps de l'école ; pour ce faire, il projette de kidnapper son nouveau-né, pas cool. Sur cette trame quasi shakespearienne, disons-le, on tremble d'avance, ou plutôt on s'en fout, car à la fin, on le sait, c'est Gru qui va gagner. Pourquoi, parce qu'il a les Minions dans sa poche et même si ces derniers sont sacrément cons, ils parviennent toujours à faire la différence. Les Minions, on le sait, on les a même vus cette année aux J.O. lors de l'ouverture, c'est le point fort de la franchise. Quoiqu'ils fassent, ils foirent : souvent, ils explosent, c'est drôle, pètent tout, c'est drôle, rient comme des porcs, c'est drôle. Dans cet épisode, cinq Minions deviennent des super-héros (l'élastique, la fusée, le démolisseur, le laser-man, l'homme fort - on n'est pas allé chercher bien loin...) et forcément, ohoh, ils provoquent la vindicte populaire, ayant un don pour gaffer... On pourrait en rire - et on en rit parfois... les gags s'enchaînent plus ou moins lourd, le rythme est endiablé, le pop corn salé ou sucré fait son office de nous bourrer avec de l'air. Mais oui, c'est mignon... Je reprendrais sûrement au 8.