
Sous ce beau titre (tiré d'une phrase de L’Étranger de Camus) se cache un film non moins magnifique, qui m'a vraiment cueilli par surprise. J'avais déjà vu et apprécié A dark dark Man du même Yerzhanov, mais l'avais trouvé un peu facile, un peu trop cool pour être honnête. Avec La Tendre Indifférence du monde, le gars trouve le ton exactement juste, entre farce absurde, mélodrame bouleversant et comédie pince-sans-rire : une vraie réussite, oui, débarrassée des gadgets de mise en scène de son polar de 2020, et qui, en prenant son...
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